lundi 16 mai 2011


Former à l’entreprenariat : Une approche pour réduire le taux de chômage




Dans le cadre de la coopération algéro-française, l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux publics (ENSTP) et l’Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (ANSI), en collaboration avec l’Association des Algériennes Managers et Entrepreneurs) ont présenté hier au niveau de l’ENSTP, «les résultats fort appréciables» de l’expérience de l’Université française, INSA «Filière Ingénieur – Entreprendre». La partie algérienne a été représentée par le directeur de l’Ecole M Ali Zerzour, et des enseignants chercheurs. Pour sa part, le professeur Jean Yves Champagne a représenté l’INSA, concepteur de cette filière en 2000. Premier du genre e, Algérie, ce séminaire a pour objectif d’encourager les établissements d’enseignement supérieur particulièrement les grandes écoles et écoles préparatoires à apprendre à leurs étudiants à entreprendre.  Ce qui permettra aux cadres formés d’être  un potentiel créateur d’emplois et de richesse. Et ce, conformément à la réforme engagée dans le secteur de l’enseignement supérieur. «Former à l’entreprenariat, est l’objectif visé de cette rencontre d’autant plus que les choses bougent en Algérie» ont estimé les représentants français soulignant qu’en matière de partenariat, on ne  forme pas pour le savoir-faire mais pour le savoir-être. 
Le Pr Champagne, propose à cet effet, d’insérer dans le cursus des ingénieurs étudiants une formation à l’entreprenariat en remplacement du projet de fin d’études universitaires. C’est d’ailleurs, l’approche adoptée à l’INSA. 
«Il serait judicieux d’intégrer dans le cursus universitaire des connaissances sur l’entreprise. Ce qui permettra aux étudiants l’acquisition de notion de fonctionnement de l’entreprise», a-t-il suggéré. Le cursus que propose l’INSA est étoffé de matières complémentaires, profitant essentiellement aux étudiants ayant un projet personnel à développer. 
La journée d’hier a été consacrée à la présentation des programmes de la filière, de leur référentiel, de la prise en main des outils fondamentaux du programme. M Champagne a souligné que l’adhésion de l’intéressé (ingénieur) est individuelle.  La durée de la formation est de six mois (du mois de février au mois de juillet). 
Pour la partie algérienne, cette rencontre est un  espace propice, susceptible de promouvoir des échanges d’expériences et d’idées entre les différents participants qui aideront à ébaucher la formation entrepreneuriale que les écoles devraient envisager pour leurs élèves en fin de cursus. 
Pour rappel, en Algérie 10% des chômeurs sont des universitaires. 67% sont des filles. 

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