lundi 23 mai 2011

Salon de l'emploi à l'université Mentouri de Constantine

S’ouvrir aux réalités du terrain



Il s’agit de mettre à la disposition des futurs diplômés une assistance pouvant adapter leurs compétences aux exigences du marché de l’emploi.
Abrité au hall du bloc des lettres de l’université Mentouri de Constantine, où une trentaine d’entreprises et autres institutions à caractère administratif et socio-économique ont été conviés, deux jours durant, à fournir un aperçu sur les réalités du monde du travail, le 2ème salon de l’emploi a connu un rush révélateur de son impact envers la communauté estudiantine.
L’initiative est à mettre au crédit du centre des carrières dont le leitmotiv est, selon son directeur, Ahcène Kabouche, de «favoriser des partenariats actifs en mesure d’assurer des relais et passerelles entre le centre des carrières, les milieux universitaires et les employeurs potentiels. Et de là, améliorer l’employabilité des futurs diplômés en mettant à leur disposition une assistance pouvant adapter leurs compétences aux exigences du marché de l’emploi et répondre aux attentes des organismes recruteurs du secteur socio-économique».
Fruit d’un partenariat entre l’université Mentouri, l’institut William Davidson du Michigan et l’ambassade des Etats-Unis, d’Alger, le centre des carrières se donne pour objectif d’atteindre les 6 000 adhérents à l’horizon 2012l. Ils sont actuellement 4 840 étudiants à avoir bénéficié des services de ce centre, dont 141 workshops, des visites et stages en entreprises, et le placement de plusieurs dizaines d’étudiants dans le cadre de CDI. Partenaire privilégié du centre des carrières dans le contexte actuel où les nouveaux diplômes sont le plus souvent confrontés à la cruelle réalité d’un terrain miné par le chômage, l’Ansej cristallise de plus en plus l’intérêt de la communauté estudiantine. Directeur de cette institution, Tarek Benmili en appelle à deux chiffres pour souligner ce phénomène: 2 515 projets finalisés au jour d’aujourd’hui et 3 200 emplois créés dans le cadre de ce dispositif. En outre, ajoute-t-il, 300 petites entreprises ont souhaité augmenter leurs capacités de production et passer du statut de microentreprises à celles de PME/PMI.                        
 
A. B.

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