lundi 8 octobre 2012

Festival du cinéma africain de Cordoue (Espagne) l’Algérie à l’honneur




La ville de Cordoue (ex-capitale du califat des Omeyyades), accueillera  du 13 au 20 octobre, la 9e édition du Festival du cinéma africain.

94 films seront projetés (en version originale, sous-titrés en espagnol). Après 8 éditions qui se sont déroulées à Tarifa, le festival se déplacera  cette année à Cordoue, en Andalousie, Espagne. Huit jours seront dédiés aux cinématographies de 28 pays d’Afrique et du Moyen-Orient.Le 9e Festival du cinéma africain de Cordoue projettera 94 films, documentaires, courts métrages et films d’animation du continent africain, dont la quasi totalité n’ont jamais été vus en Espagne. Le programme du festival inclura 10 sections officielles, une rétrospective sur le cinéma algérien et une section panarabique.
Au-delà du cinéma, il y est prévu des expositions de photographies, des séminaires et des rencontres entre les spectateurs et les professionnels du film, venant d’Afrique et d’Europe, ainsi que des actions visant  à encourager la participation citoyenne, particulièrement les enfants et les étudiants. Par le biais du film, le festival vise à offrir un point de vue pluriel sur les changeantes identités culturelles africaines et arabes de nos jours.
Algérie, 50 ans d’Histoire et de Cinéma
Coïncidant avec la célébration du 50e anniversaire de l’indépendance, le FCAT de Cordoue dédie une section filmique à l´Algérie. Cette rétrospective est une incursion dans l’histoire du cinéma de l´Algérie, inédite en Espagne. Cette section sera aussi accompagnée d’une table ronde sur l’histoire du cinéma algérien, à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. La sélection rassemble les films majeurs d’un pays qui a été la force motrice du nouveau cinéma arabe. Bien que de nos jours le cinéma algérien soit à la traîne, car il manque de structures de production et de réseaux de distribution, une nouvelle génération de cinéastes autodidactes et très cinéphiles, lui apportent un nouveau souffle. 
Leurs films audacieux sont le reflet des réalités d’une jeunesse de l’après-guerre, manquant de références, mais qui est poussée par l’urgence de faire savoir qu’elle existe et le désir de parler d’elle-même et de l’Algérie d’aujourd’hui à travers notamment les films : El taâib  de Merzak Allouache, Bir d´eau a Walmovie, de  D. Beloucif, Ici, on noie les Algériens  de Y. Addi, Brûleurs, de F. Bentoumi,   Demain Alger, de A. Sidi Boumediene,  El Gusto, de S. Bousbia, Ana al rih, de B. Tsaki, Bab El Oued city,  de  M. Allouache, Les baies d´Alger,  de H. Djedouani ,

 
Ali Aït Mouhoub
EL WATAN

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