samedi 20 octobre 2012

Google taxe : le moteur de recherche menace de ne plus référencer la France


JAUBERT/SIPA
Google envisage de ne plus référencer les médias français. Face à la taxe réclamée par certains éditeurs de presse quotidienne et magazine sur internet, le géant américain a menacé dans une lettre envoyée au gouvernement en octobre, de ne plus indexer les sites d’informations français. La ministre de la Culture Aurélie Filippetti avait fait savoir qu'elle n'était pas défavorable à cette taxe, dont il était question que Google s'acquitte.
Google va t-il arrêter de référencer les articles de médias en ligne ? C'est en tout cas dont menace le géant de l'informatique, dans un communiqué envoyé au gouvernement ce mois-ci, alors qu'Aurélie Filippetti avait déclaré que cette idée allait «dans le sens de la modernité».
En effet, la ministre de la Culture avait affirmé devant la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale : «parmi les outils qu'il me semble important de pouvoir développer, je pense qu'il y a cette idée de créer un droit voisin pour les éditeurs de presse -ce que l'on a appelé un peu facilement la «Lex Google» - qui me semble extrêmement pertinente».
Mais Google ne l'entend pas de cette façon. L'entreprise a fait savoir qu'elle ne «ne p[ouvait]accepter» l'instauration d'une telle taxe qui «mett[rait] en cause son existence même». Face à cela, Google «serait en conséquence contraint de ne plus référencer les sites français».
Google a rappelé dans sa lettre à destination de plusieurs cabinets ministériels français  qu'il «redirige quatre milliards de clics par mois vers les pages Internet des éditeurs» français.
Pour le moteur de recherche, «l'ambition de ce texte est d'interdire le référencement non rémunéré. Une telle loi aboutirait à limiter l'accès à l'information, à réduire le nombre de sites français référencés sur Internet mais aussi à freiner l'innovation». Le fait de soumettre le référencement à rémunération et de punir «le défaut de versement de celle-ci de trois ans d'emprisonnement et de 300.000 euros d'amende, ne ferait que multiplier les conflits et ralentir l'Internet» a ajouté le géant américain, via l'AFP.

NEWSRING

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