mardi 9 octobre 2012

Le FCE ouvre un débat sur l’entreprise algérienne


Pour promouvoir efficacement la croissance et le développement, il faut nécessairement replacer l’entreprise au centre des politiques économiques à mener.

De ce principe fondamental, découle l’initiative que vient de lancer le Forum des chefs d’entreprises (FCE) en ouvrant un large débat sur l’entreprise algérienne. Prévu pour lundi prochain à Alger, le tout premier acte de cette série de rencontres, regroupées sous le thème de «Journées de l’entreprise algérienne» et devant être instituées en rendez-vous annuel, sera consacré à une thématique économique majeure, à savoir l’amélioration du rôle et de l’efficience du système financier national.
La place du secteur privé dans l’économie, ses possibilités d’accès au financement bancaire, la modernisation du système financier, le développement de la Bourse d’Alger, la relation banque-entreprise, l’ouverture du capital bancaire au privé national et diverses autres sujets seront ainsi au cœur de riches débats auxquels prendront part d’éminents experts et universitaires, ainsi que des acteurs de la place financière locale. De prime abord, le FCE, à travers une présentation publiée sur son site internet, a esquissé les principaux enjeux de cet important débat, soulignant en ce sens qu’il est frappant qu’aujourd’hui, alors que le poids du secteur privé dans la production de valeur ajoutée est de plus en plus prédominant, que «le secteur bancaire national soit encore si fortement étatisé…».
De plus, relève le Forum, alors même que le financement par le crédit bancaire classique «fait face à de multiples contraintes», le recours à d’autres sources de financement plus diversifiées «accuse d’importants retards, qu’il s’agisse du marché obligataire, du marché boursier, du capital-risque, du leasing, etc.». Aussi, au-delà de toutes les prises de position quant au rôle de la place bancaire locale, il est aujourd’hui fondamental d’œuvrer à faire progresser la relation banque-entreprise.
«Celle-ci étant, à coup sûr, un des leviers les plus puissants de la création de richesses, du développement et de l’emploi», estime en définitive le FCE. Le premier rendez-vous des «Journées de l’entreprise algérienne» devra donc aboutir à nombre de recommandations et de propositions concrètes, de façon à ébaucher les conditions d’une refondation efficiente de la relation entre la sphère financière et le monde de l’entreprise.  
Akli Rezouali
EL WATAN
 

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