jeudi 6 mars 2014

L'université algérienne appelée à jouer un "rôle pionnier dans la prise de décision"

Université algérienne
L'université algérienne est appelée aujourd'hui à jouer un "rôle pionnier dans la prise de décision", ont souligné, mardi à Alger, des universitaires.
"L'université algérienne est appelée aujourd'hui à jouer un rôle pionnier dans la prise de décision", a indiqué le professeur Chaterbeche Ahmed de l'Université d'Alger 3 lors d'un colloque sur "les politiques générales et la bonne gouvernance en Algérie" organisé par la faculté des Sciences politiques et des Relations internationales.
Dans sa communication sur "le rôle des universités et des centres de recherche dans l'élaboration des politiques générales en Algérie", le conférencier a précisé que l'université algérienne et les centres de recherche "sont appelés aujourd'hui à assister le décideur dans la mise en œuvre de la politique", soulignant que ces rôles sont, aujourd'hui, "extrêmement importants pour faire face aux défis internationaux et régionaux et s'adapter aux mutations actuelles que sont la mondialisation, le développement technologique et le flux médiatique".
"L'université est l'un des indicateurs de développement de l'Etat dans tous les domaines", a-t-il dit, soulignant que l'université dans le monde arabe, dont l'Algérie, n'est pas encore impliquée dans la prise de décision politique".
Il a en outre appelé "les institutions concernées par la prise de décision en Algérie à mettre les sources d'information et les statistiques à la disposition de la famille universitaire pour pouvoir prendre les décisions appropriées".
Dans sa communication sur "L'économie algérienne et l'accord d'association avec l'Union européenne (UE): réalité et perspectives", le professeur Mohamed Si Bachir de l'université de Tizi-Ouzou a relevé que la mise en œuvre de la politique de bonne gouvernance requiert "la consécration des valeurs de la Nation et la mise en place d'institutions responsables ainsi qu'une société civile active et une opposition forte".
Le conférencier a, dans ce cadre, critiqué "la signature par des pays maghrébins (le Maroc, la Tunisie et l'Algérie) des accords d'association avec l'UE sans coordination maghrébine".
Le colloque sur les politiques générales et la bonne gouvernance en Algérie se poursuivra mercredi.

APS

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