lundi 13 octobre 2014

CARE : L’économie algérienne face aux défis de la mondialisation

Le Cercle d'Action et de Réflexion autour de l'Entreprise (CARE), avec le soutien de la Délégation de l’Union Européenne en Algérie, organisera, mercredi prochain, à Alger une rencontre portant sur la promotion et le développement économique de l'Algérie à l'international sous l’intitulé : « L’économie algérienne face au monde : besoin d’une relation plus harmonieuse ». L’économie algérienne moderne a toujours été une économie ouverte et fortement en adéquation avec les échanges internationaux. Aujourd'hui, face à un environnement international en mutation rapide, source d’opportunités mais également  de menaces, elle peine à s’adapter. Et, alors même qu’elle est considérée, vue de l’extérieur, comme fermée et peu accueillante, les acteurs économiques et sociaux internes trouvent, pour leur part, le marché national excessivement ouvert. La nécessité d’adaptation est pourtant bien là, ne serait-ce qu’à travers le commerce des hydrocarbures, une ressource naturelle qui a jusque-là, contribué à structurer les échanges extérieurs du pays et dont l’épuisement n’est pas à exclure.  Un des axes de cette adaptation sera certainement celui du rôle plus actif que les entreprises seront appelées à jouer pour lesquelles il existe un besoin manifeste de commencer à explorer le sujet pour mieux se positionner dans ce débat incontournable. La discussion sera animée par M. Mouloud Hedir, économiste et ancien directeur général du Commerce extérieur. L’Algérie, forte de son héritage historique,  de ses ressources énergétiques et financières, cultive les attributs d’un développement durable. Les profondes réformes, dont l’urgence n’est plus à signaler, se heurtent à une attitude devenue, de report en report des processus, un blocage de plus en plus insupportable avec, en arrière-plan, une rente qui permet à l’État de maintenir en état de fonctionnement des systèmes cliniquement végétatifs au regard des normes internationales. En gros l’État ne pense pas encore à se succéder (au sens de sa reconstruction) ni à opérer les recentrages indispensables à une politique d’adaptation aux contraintes de la mondialisation.
Que l’on prenne cela par le biais des dispositifs mis en place ou par le clair-obscur des réformes de l’entreprise et du système bancaire, l’observateur le plus averti s’interroge sur les raisons de la persistance de la faible visibilité des structures économiques. Il serait bon d’instaurer un cadre de réflexion par le biais de  l’organisation des rencontres économiques en invitant les personnes connaissant le monde de l’entreprise, l’élite universitaire, les spécialistes de l’économie, de la finance, du commerce, les syndicats et cadres d’entreprise devant déboucher sur des idées-force pour l’enrichissement de la relation politico-économique rénovée sur des bases plus saines qui peuvent se révéler comme le déclic d’une nouvelle émergence d’un gouvernement économique des entreprises qui constitue l’expression des nouveaux défis de la mondialisation, cela suppose de parer aux contraintes relatives à la bonne gouvernance selon une vision nouvelle partagée et harmonisée techniquement, économiquement et socialement dont dépendra l’avenir du nouveau visage à donner à l’économie algérienne génératrice de PIB hors hydrocarbures, le reflet réel d’une économie compétitive, de croissance, d’emploi, de pouvoir d’achat, et de technologie.
EL MOUDJAHID

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