lundi 10 février 2014

Agriculture : valoriser le label Algérie

Agriculture : valoriser le label Algérie (rencontre)
La valorisation du label Algérie "Agrofood Dielna" et la mise en synergie des efforts des professionnels de l’agriculture et de l’agro-industrie ont été mises en avant, dimanche à Constantine, au cours d’une conférence-débat régionale.

Regroupés en prévision du Forum international sur l’eau et l’agriculture, prévu du 15 au 18 mai prochains au Palais des expositions, à Alger, les participants à cette rencontre initiée par la fondation "Filaha Innove" sous le slogan "Synergies fertiles pour la vie", ont fait état de "la nécessité de promouvoir et de valoriser la production nationale à travers les filières clés de notre sécurité alimentaire, notamment celle du lait".

Le président de la fondation,  Amine Bensemmane, a souligné, à l’ouverture des débats organisés dans un hôtel de la nouvelle ville Ali Mendjeli, l’importance de la valorisation, de la coordination et des synergies "entre l’amont", qui est l’agriculture, et "l’aval", c'est-à-dire l’agroalimentaire.

Les professionnels des filières de production et de transformation pour la promotion et le développement des produits alimentaires, notamment ceux des filières du lait, des viandes et de l’aviculture nécessitent "davantage d’efforts pour les rendre plus compétitives, plus productives et plus diversifiées", a-t-il indiqué, mettant en exergue le développement de l’initiative privée et du renforcement de la professionnalisation des opérateurs économiques et de leurs organisations
interprofessionnelles.

M. Hadj Henni, expert chargé de la valorisation des produits agricoles à la fondation "Filaha Innove", a recommandé de "partager les progrès techniques et technologiques, en adéquation avec les secteurs agricole de l’agro-industrie qui est de plus en plus portée par l’innovation".

Dans son intervention sur "la production du lait et le dilemme de la poudre de lait", M. Hadj Henni a insisté sur l "impératif" pour les opérateurs de "produire plus pour réduire la facture des importations des produits agricoles notamment de la poudre de lait", précisant à ce sujet que 60% du lait qu’on consomme est importé de l’étranger.
Il a ajouté, à titre indicatif, que pour la seule année 2013, l’Algérie a importé pour 900 millions de dollars de poudre de lait. "Si la production nationale de ce produit ne s’améliorait pas, l’importation du lait coûterait au trésor public une enveloppe de neuf (9) milliards de dollars au cours des dix prochaines années, le prix de ce produit ayant été revu à la hausse sur le marché international", a-t-il soutenu.

Cet expert a rappelé, dans ce contexte, que l’Algérie a déboursé, lors des dix dernières années, 3,5 milliards de dollars pour l’importation de poudre de lait dont un fort pourcentage est utilisé pour la production des produits dérivés du lait comme le fromage, le yaourt et autres.
APS

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