mardi 11 février 2014

CONFÉRENCE- DÉBAT FIPLAIT : L'avenir est dans le Sud

Cette conférence a été organisée avec l'aimable partenariat de la société Safilait.
Sous le thème «Synergies fertiles pour la vie» et dans le cadre de la promotion des forums Fiplait, Fivavic et Agroqua, prévus pour la 14ème édition du Sipsa Agro-Food, qui se tiendra en mai prochain, la fondation Filaha a réuni, hier à l'hôtel El Houssein de Constantine, des professionnels et experts autour d'une conférence-débat, visant à dégager les grandes lignes «pour valoriser les synergies fertiles entre les professionnels de l'agriculture et de l'agro-industrie, mais également la production nationale et le label Algérie, Agro-Food Dielna», et ceux à travers les filières-clés de la sécurité alimentaire du pays, indique un communiqué. Cette conférence, a-t-on indiqué, a été organisée avec l'aimable partenariat de la société Safilait. Les interventions des participants ont été aussi importantes les unes que les autres, d'où il ressort la considération qu'il faut désormais accorder au Sud du pays pouvant, à ne pas en douter, contribuer à la modernisation et au développement du secteur agricole, notamment en ce qui concerne l'élevage et la production du lait. Dans ce contexte, le président du Comité interprofessionnel du lait et des productions laitières, CIL, Mahmoud Benchekor, évitera les détours pour aller droit au but afin de dire clairement que l'avenir est dans le Sud du pays, notamment à Ghardaïa et El Oued. Des régions entre autres, selon lui, qui détiennent un potentiel énorme pour actualiser le secteur de la production, mais certainement pour extraire toute éventuelle crise.
L'intervenant explique par des chiffres le problème épineux qui revient sans cesse et apporte les solutions adéquates basées sur une recherche pertinente pour finir avec le manque de production. «30.000 vaches sont chaque année importées, malgré cette vérité, on note la rareté du lait», souligne-t-il, le dilemme est la mauvaise prise en charge de la vache, dont il faut tenir compte, ajoute l'intervenant de «l'alimentation, l'habitat, la santé et la formation professionnelle».
Pour le conférencier, le Sud offre une disponibilité sûre pour aboutir à une synergie fertile pour la vie dans la production du lait sans l'importation. Il explique: «L'Algérie a besoin de 3 à 4 milliards de litres de lait sans importation et cela est possible et on peut aller vite.
Un hectare de production alimentaire pour trois vaches suffit pour une production laitière de 25 à 28 litres par jour, soit 6000 litres par an et pour arriver à ce résultat, il faut une prise en charge de 600.000 vaches pour acquérir un taux de 3 milliards de litres de lait.» Mais sans l'aide de l'Etat et des investissements sérieux, il demeure impossible d'y parvenir, notamment quand il s'agit d'un programme prévu pour le Sud. Allant de ce même principe, la deuxième intervention communiquée par Hadj Henni s'intéresse particulièrement à l'avenir portant sur la valorisation des produits agricoles qui reste un secteur de développement économique vital. Pour ce conférencier, le secteur des hydrocarbures est un secteur à faible revenu et il faut se tourner vers un domaine qui peut offrir un équilibre économique au pays, voire une conviction économique qui constitue pour lui une réalité du marché algérien car l'Etat ne peut pas être un garant continuel. Cette conférence intervient dans une conjoncture particulière marquée par un manque de production en matière du lait. Des solutions pour l'ensemble des intervenants sont possibles mais exigent de la volonté et du sérieux.
L'expression

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire