jeudi 7 novembre 2013

Investissement vert : 28 plans de formation dans les métiers de l’environnement


Même si le concept d’économie verte et d’emplois verts n’est pas très répandu dans notre pays il reste quasiment absent, il existe toutefois une prise de conscience évidente que la protection de l’environnement est devenue une opportunité d’investissements générateurs de croissance et d’emplois en Algérie.

L’on constate en effet que nombreux jeunes manifestent un intérêt grandissant dans leur formation pour les disciplines environnementales et que les premiers diplômes dans le secteur sont déjà sur le marché du travail. Il a été révélé ainsi, au cours d’un séminaire sur la communication et l’emploi des jeunes organisé il y a quelques semaines, que 9.;000 cadres et agents ont été formés dans l’environnement ces dernières années, qu’il a été procédé a la mise en place de 4.000 clubs verts et que 28 plans de formation dans l’emploi vert et les énergies renouvelables dans les métiers de l’environnement sont en vigueur.
M. Mahdi Chérif Kaid Youcef, enseignant, doctorant, a mis en exergue l'importance des emplois verts, pourvoyeur d'emplois et clé d'une croissance durable à long terme. «Même si à terme, tous les emplois devront contribuer à préserver l'environnement, la filière verte qui se développe de plus en plus dans le pays est encore mal connue et mal exploitée.
D'ici à 2020, l'organisation internationale du travail évalue la création de 15 à 60 millions d'emplois dans ce secteur. En Algérie, on ne peut quantifier les opportunités en l'absence d'études sur le sujet et en l'absence d'une nomenclature qui intègre les emplois verts. Toutefois, divers secteurs d'activités tels que les énergies renouvelables, l'hydraulique, le thermique, la gestion des déchets sont pourvoyeurs d'emplois durables.
 Je dirai que la filière bâtiment vert est la plus prometteuse, car en Algérie, la construction est importante quelles que soient les régions. Tous les métiers inhérents au secteur obtiendront des débouchés car la baisse de la facture énergétique est un défi pour les foyers algériens et le tissu industriel.
 Il faut un soutien des pouvoirs publics via les marchés publics, des formations adéquates, des partenariats avec des universités étrangères.
Les métiers verts sont un chantier vierge en Algérie, et on a estimé qu'il serait pourvoyeur de 5000 emplois dans chaque wilaya.
Les jeunes doivent s'y intéresser» estime M Kaid. Il faut savoir  que près de 600.000 personnes, dont beaucoup de jeunes, travaillent actuellement en Algérie dans des activités liées à l’économie verte comme le recyclage des déchets ménagers, l’agriculture ou les énergies renouvelables.
EL MOUDJAHID

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