Le Festival international de la bande dessinée d'Alger 2013 (Fibda), inauguré le 8 octobre par Mme Khalida Toumi, ministre algérienne de la Culture, bénéficie en 2013 d'un engagement fort de la France qui est l'un des pays les plus représentés dans le festival.
Une trentaine d'auteurs français, dont certaines grandes figures de la bande dessinée française comme Philippe Margerin, Alain Frappier, Florence Cestac, Jacques Ferrandez sont présents ainsi que des auteurs franco-algériens comme Rachid Aït Kaci. Plusieurs Français, dont le journaliste et écrivain Patrick Gaumer (auteur du Dictionnaire mondial de la bande dessinée), sont par ailleurs membres du jury du festival.
L'Institut français d'Algérie a contribué à l'évènement en appuyant la venue de plusieurs auteurs et en mettant en place une exposition sur Corto Maltese, qui a donné lieu à une conférence de l'historien et ancien conseiller culturel de l'ambassade de France en Algérie Michel Pierre. Cette exposition tournera ensuite dans les différentes antennes de l'Institut français d'Algérie en 2014. La Ville d'Angoulême, célèbre pour son festival international de bande dessinée, était également engagée dans l'événement et y a été représentée par son maire Philippe Lavaud ainsi que par Francis Groult, fondateur et président d'honneur du festival d'Angoulême.
Cette présence s'inscrit dans le cadre de la coopération constante de la Ville d'Angoulême avec les dessinateurs algériens, accueillis dans le cadre d'une opération du Fibda autour de 50 ans de BD algérienne lors de la 40e édition de ce festival en 2012.
La très forte implication française dans le Fibda manifeste une fois de plus l'intensité des liens entre la France et l'Algérie et notamment entre les dessinateurs des deux rives.
Outre la France, les pays francophones ont été massivement représentés au Fibda dont l'invité d'honneur était le Cameroun et auquel ont participé de célèbres auteurs francophones comme le Suisse Zep, auteur de la bande dessinée Titeuf.
L'expression
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