dimanche 20 octobre 2013

Samia Ghali restera-t-elle au PS?

Samia Ghali, finaliste de la primaire PS pour les municipales à Marseille face au député Patrick Mennucci, a laissé planer le doute sur son avenir au sein du parti.
Samia Ghali, finaliste de la primaire PS pour les municipales à Marseille face au député Patrick Mennucci, a laissé planer le doute sur son avenir au sein du parti. © 20 MINUTES/MAGNIEN/SIPA

La finaliste de la primaire socialiste à Marseille a laissé planer le doute samedi sur son avenir au sein du PS après des "attaques inacceptables".

La sénatrice Samia Ghali, finaliste de la primaire socialiste pour les municipales à Marseille face au député Patrick Mennucci, a laissé planer le doute samedi sur son avenir au sein du PS après les "attaques" dont elle dit avoir fait l'objet.
"Je suis arrivée en tête du premier tour avec plus de 1 000 voix d'avance (25,25 %). Le Pparti socialiste dit tout le temps : on se range derrière le premier arrivé, c'est une règle de principe démocratique et républicaine. Là, il y a eu un front socialiste contre Samia Ghali", a-t-elle estimé lors d'un point presse, en marge d'une visite dans le quartier populaire du Panier.

Des "attaques inacceptables"

Elle a une nouvelle fois fustigé "la bande à Mennucci" et "l'accord parisien" après le ralliement de trois candidats à son rival. "Les Marseillais ne font pas de différence. La différence, je la vis au Parti socialiste. Je ne savais pas qu'au Parti socialiste d'être une femme, c'était un problème, et de s'appeler Samia Ghali, c'en était un plus grand", a déploré l'élue des quartiers nord qui a dénoncé des "attaques inacceptables".
À la question : "Dans ces conditions, pouvez-vous rester au Parti socialiste ?", la sénatrice a répondu, avec un petit sourire : "Je ne répondrai pas maintenant", peu après avoir dit qu'en cas de défaite elle "ne renierai(t) ni (ses) convictions, ni (ses) valeurs".
Ces propos interviennent après un entre-deux-tours très tendu. Samia Ghali a ainsi accusé Patrick Mennucci (20,65 %) d'être "le candidat de Paris, de Matignon", tandis qu'après avoir tenté de calmer le jeu, le député la taxait vendredi de "candidate du système" Jean-Noël Guérini, le président du conseil général tombé en disgrâce à la suite de ses démêlés judiciaires.

Le Point

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