mercredi 22 janvier 2014

3E CONFÉRENCE ALGÉRO-FRANÇAISE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE : Mebarki et Fioraso donnent le coup d'envoi

L'Algérie et la France ont réaffirmé leur volonté de consolider leurs relations dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers la mise en place d'un partenariat «encore plus renforcé».
Et c'est parti! L'Algérie et la France mettent le cap sur la science. Les travaux de la 3e Conférence algéro-française de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique ont débuté hier. Cette rencontre qui a pour thème, «La coopération bilatérale à l'internationalisation de l'enseignement supérieur et de la recherche», est coprésidée par les deux ministres, algérien et français, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. En effet, les travaux de cette rencontre de deux jours sont coprésidés par, Mohamed Mebarki et son homologue française, Geneviève Fioraso. Ce sont eux qui ont donné le coup d'envoi. Dans son allocution, M.Mebarki a relevé que cette 3e conférence intervient à un «moment fort» dans l'évolution des relations entre les deux pays. «Ces relations ont connu ces dernières années d'intenses activités et qui ont culminé avec la signature le 19 décembre 2012 de la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France et du Document cadre de partenariat (2013-2017)», a-t-il noté. Le ministre s'est également félicité du fait que l'enseignement supérieur et la recherche scientifique occupe une «place de choix» dans le cadre de la coopération algéro-française et «constituent un vecteur central de cette coopération». Dans ce sens, il a réaffirmé la volonté des deux pays de consolider leurs relations dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique à travers la mise en place d'un partenariat «encore plus renforcé». «La densité et la richesse des relations tissées entre nos deux pays, dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche, leur confèrent un caractère unique dans le monde», a déclaré M.Mebarki.
Il a fait part de la volonté des deux parties «de maintenir et de consolider ces relations par la mise en place d'un partenariat encore plus renforcé, fondé sur des intérêts réciproques et mutuellement avantageux». Evoquant quelques programmes phares de la coopération algéro-française, M.Mebarki a cité le programme Tassili Hubert Currien (Cmep), précisant que plusieurs réalisations ont été enregistrées depuis 2005 avec notamment 170 projets financés, 295 thèses soutenues, 415 masters et magistères terminés, 1 256 publications réalisées, 817 communications et 363 séminaires organisés.
Pour ce qui est du programme de coopération baptisé Profas, le ministre a relevé que depuis son lancement en 1987, il a contribué à former plus de 10.000 cadres algériens. «Ce programme sera remis en oeuvre car une évaluation pour sa refondation a été engagée», a dit le ministre.
Il a également annoncé, dans ce cadre, l'ouverture en septembre prochain de quatre instituts d'enseignement supérieur technologique pilotes sur le modèle français des instituts universitaires de technologie (UIT) mais adaptés au contexte algérien. Pour sa part, Mme Fioraso a d'emblée, souligné l'importance qu'elle accordait aux volets attractivité et mobilité internationales, notamment dans un cadre euro-méditerranéen. Dans ce contexte, elle a rappelé que la France est redevenue le 3e pays d'accueil des étrangers au monde, précisant que 23.000 étudiants algériens sont inscrits dans des cursus d'enseignement supérieur en France, soit 10% des étudiants étrangers. Concernant la mobilité internationale, Mme Fioraso l'a qualifiée d'«indispensable», parce que, a-t-elle expliqué, l'ouverture aux autres cultures est un «préalable» à l'amélioration des connaissances, et la connaissance scientifique a toujours ignoré les frontières territoriales et parce que cette mobilité augmente de 60% les chances d'embauche à la fin des études. Par ailleurs, la ministre a insisté sur l'importance de la coopération bilatérale algéro-française dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche, «qui doit se renforcer et s'ouvrir», a-t-elle préconisé. «Cela servira l'avenir de nos pays, mais aussi l'employabilité des jeunes générations», a-t-elle estimé. Mme Fioraso a, en outre, précisé que la France consacre son premier budget de coopération universitaire et de recherche, de près de trois millions d'euros, à l'international. Elle a affirmé, en outre, que la France était le premier partenaire de l'Algérie dans le domaine des publications scientifiques. Par ailleurs, en marge de cette conférence, plusieurs nouveaux accords de coopération dans le domaine de l'enseignement supérieur ont été signés.
L'expression

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