dimanche 19 janvier 2014

Les opportunités de coopération entre les universités algériennes et françaises examinées à Toulouse

Le président du Conseil national économique et social (CNES) Mohamed-Seghir Babes, a examiné vendredi les opportunités de coopération entre les universités algériennes et françaises, lors d’une rencontre avec la présidente de l’université de Toulouse, chargée du pôle de recherche et d’enseignement supérieur, Maris-France-Barthet.
La rencontre qui s’est déroulée en présence de la délégation qui l’accompagne dans cette mission et du consul d’Algérie à Toulouse, Abdelkrim Baha, s’inscrit dans le cadre de la mission de proximité que conduit le président du CNES à Toulouse auprès de la communauté nationale pour jeter des passerelles de partenariat avec les compétences algériennes de la diaspora dans le but de contribuer aux stratégies de développement national.
Mme Barthet a indiqué que beaucoup d’étudiants algériens sont inscrits dans cette université, au moment où la coopération institutionnelle "demeure faible" entre cette université qui regroupe 14 établissements membres et grandes écoles et les universités algériennes, soulignant que la seule coopération qui existe est celle établie avec l’université de Ghardaïa.
Elle a suggéré alors de réfléchir sur la nature des coopérations qui peuvent être établies entre l’université de Toulouse et les universités algériennes, telles que la recherche ou le montage de diplômes de Masters en commun.
De son côté, le directeur du département des relations européennes et internationales, Laurent Grosclaude présent à la rencontre, a fait part du "fort souhait" de l’université de Toulouse de faire évoluer le partenariat avec les universités nationales, qualifié d’"embryonnaire".
" Nous avons conscience qu’en Algérie, beaucoup de choses bougent. Une population très jeune, des établissements supérieurs qui gagnent en qualité, nos universités ont tout intérêt à développer des coopérations institutionnelles qui n’aillent pas que dans un sens. C’est très bien d’avoir des étudiants algériens, mais on aimerait considérer les relations sur un pied d’égalité", a-t-il dit.
" Nous sommes intéressés par l’établissement de relations institutionnelles par-delà le simple nombre d’étudiants", a-t-il ajouté, insistant lui aussi sur le "paradoxe" qu’il y a beaucoup d’étudiants algériens à Toulouse mais "pas assez de coopération formalisée".
M. Babes a dans ce contexte exprimé sa "satisfaction" sur cette volonté de coopérer "dans le cadre d’une relation paritaire et de construction en commun, chacun avec ses talents et ses possibilités".

APS

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