dimanche 5 janvier 2014

Le célèbre joaillier-horloger renforce sa position en Algérie : Bientôt une boutique Cartier à El-Aurassi

“L’Algérie est un marché à grandes potentialités pour ce qui est du produit de luxe”, nous dit d’emblée Alessandro Patti, directeur manager auprès de la célèbre marque Cartier pour la partie Afrique. Rencontré récemment à l’hôtel El-Aurassi à l’occasion de la présentation d’une collection de montres (haute horlogerie), notre interlocuteur est revenu sur les ambitions de la marque filiale du groupe Richemont (installée en Suisse), qui compte ouvrir prochainement une seconde boutique à l’hôtel El-Aurassi après celle d’Alger-Centre. “La première ayant pignon sur rue à Alger-Centre a démontré tout l’intérêt des Algériens pour les belles choses et pour la marque en elle-même”, a-t-il relevé précisant que “la commercialisation se fait à travers le partenaire Luxart en guise de distributeur officiel”. Le “roi des joailliers” ou le “joaillier des rois”, comme on aime bien le nommer, présent en Algérie depuis sept ans pour la partie horlogerie, ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Il prévoit à long terme d’introduire la joaillerie et réaliser ainsi une boutique multimarque.
En attendant, on met les bouchées doubles pour être leader en Algérie sur ce segment. Pour cela, Alessandro Patti avance des arguments infaillibles et met en avant une histoire de plus d’un siècle faite de succès absolu et de personnalités qui ont porté et qui portent encore les créations de la marque qui s’est imposée au fil du temps comme un style incontournable. Cela ne laisse d’ailleurs pas indifférent de savoir que Cartier trône en invité d’honneur dans l’exhibition du siècle au Palais de Paris qui va durer jusqu’au
16 février prochain. L’histoire de cette grande maison est retracée à travers des bijoux et autres ornements. Les quelque 600 bijoux, pièces de joaillerie, objets, montres et pendules sont accompagnés de témoins de la vie artistique et du goût de leur temps : des robes, manteaux et autres accessoires, quelques pièces de mobilier, mais aussi des tableaux, des photographies publicitaires, des gravures, des revues de mode. “Pas moins de 100 familles propriétaires des créations Cartier ont accepté de prêter leurs acquisitions pour la durée de l’exposition”, fait remarquer Alessandro Patti, citant au passage les noms de personnages emblématiques dans l’histoire de la maison Cartier, à l’image de Grace de Monaco ou de la duchesse de Cambridge (bague de fiançailles), Elisabeth 2 (tiare), etc. Mais, comme toutes les marques, Cartier n’échappe pas au phénomène de la contrefaçon et à l’importation illégale, comme c’est le cas dans certains pays d’Afrique. À ce propos, Alessandro Patti fait valoir 25 ans de lutte contre ce fléau et souligne la pertinence de se dresser contre ces pratiques qui contribuent, de son avis, à alimenter la criminalité. Il précisera, en outre, que “le client doit être conscient que la garantie d’une durée de deux ans vaut son pesant d’or pour ces objets de valeur et c’est dans l’intérêt de son acquisiteur”.

Liberté

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