Pendant que François Hollande s'entretenait ce mercredi avec son homologue algérien Abdelaziz Bouteflika, Valérie Trierweiler visitait une école et exposait son rôle de première dame à des élèves curieux.
"Vos questions sont pires que celles des journalistes!" Valérie Trierweiler a un petit sourire un brin crispé. Pendant que François Hollande discute avec son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, elle visite une école primaire rattachée au lycée international Alexandre Dumas, dans la banlieue d'Alger. Dans l'établissement fraîchement inauguré, la compagne du chef de l'Etat, accompagnée de son chef de cabinet et de quelques journalistes, a d'abord reçu bouquets de fleurs et chocolats.
Puis des élèves de CM2 ont été invités à lui poser quelques questions sur la thématique de l'éducation civique mais leur sujet de prédilection va se révéler beaucoup plus pointu: le statut de la première dame. "Quel est votre rôle?", interroge un enfant. Réponse: "Le rôle de la première dame n'est pas défini, c'est à elle d'en faire quelque chose."
Les enfants lèvent la main. "Pourquoi êtes-vous venue en Algérie?", interroge un élève. Un autre: " Quels sont les avantages et les inconvénients de votre rôle?" Valérie Trierweiler ne se démonte pas et répond: "L'avantage est de pouvoir voyager, ce que je faisais avant dans le cadre de ma profession. C'est de pouvoir rencontrer toutes sortes de gens. L'inconvénient, c'est de perdre un peu de sa liberté et d'abandonner un peu de ce qu'on est soi-même."
Les enfants décidément curieux osent une dernière question: "Quel effet cela fait-il d'être première dame?" Réponse du tac au tac de Valérie Trierweiler: "Ca fait très peur au début. On apprend ensuite, comme vous à l'école."
L'Express
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