La judokate Soraya Haddad a été plébiscitée meilleure athlète féminine de l’année 2012, par la presse nationale au sondage APS, à la faveur d’une saison ponctuée par un titre de champion d’Afrique dans sa catégorie (-52 kg) et une 9è place (754 points) au classement mondial de sa catégorie, de la Fédération internationale de judo (IJF).
La championne d’Afrique en titre a connu, certes, une contre-performance aux Jeux Olympiques de Londres-2012 (élimination prématurée au premier tour) qui lui a fait perdre cinq places au plan mondial, mais cela ne diminue sa valeur, puisqu’elle a pu, en 2012, s’illustrer lors des différents Chelem remportant une médaille de bronze aux "World masters" à Almaty (Kazakhstan) et un titre de championne d’Afrique remporté à Agadir (Maroc).
La multiple championne d’Afrique, et auteur, jusqu’à présent, de l’unique médaille olympique dans l’histoire du judo féminin algérien (bronze à Pékin en 2008), décroche ainsi la première place du prix "Abdelkader Hamani", récompensant la meilleure athlète algérienne de l’année. Elle a ainsi surclassé ses deux dauphines, Anissa Khalfaoui (Escrime) et Tariket Ratiba (Judo).
La lauréate a obtenu 19 voix, dépassant de 14 points l’escrimeuse Khalfaoui (seconde avec 5 voix). La 3è place au podium du sondage APS est revenue à l’autre judokate, Ratiba Tariket (3 pts).
La native d’El-Kseur (Béjaïa), 28 ans, a pris part à trois Jeux olympiques consécutifs depuis ceux d’Athènes en 2004, ce qui constitue "une satisfaction et fierté personnelle", avait-elle dit, avant l’entame des Jeux de Londres-2012.
Ce qui est sûr, l’hommage de la presse algérienne pour Soraya est bien "mérité", car il récompense "ses brillants résultats durant l’année" et l’encourage pour l’avenir. "C’est particulièrement difficile de trouver une relève à une championne de cette trempe. Je pense que les athlètes capables de faire un tel parcours depuis 2005 (et sa médaille de bronze mondiale en Egypte) sont rares", diront d’elle, les techniciens de la discipline.
Soraya voulait clôturer l’année 2012 par une consécration olympique, après quatre années de dur labeur, mais son élimination ne diminue en rien son potentiel d’athlète hors-pair.
Son sacre de meilleure athlète algérienne de l’année, lors du sondage APS, le 3è du genre après ceux de 2005 et 2008, pourrait la remettre sur les rails pour encore d’autres années de consécration.
APS
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