A partir d’aujourd’hui et jusqu’au 10 février prochain, tous les regards des sportifs africains seront tournés vers l’Afrique du Sud qui abrite, pour la seconde fois, après 1996, le tournoi continental qui rassemblera les meilleures sélections africaines du moment.
10 des 16 sélections présentes au pays de Nelson Mandela ont remporté, au moins une fois, le trophée. L’Algérie fait partie de ce contingent grâce à son succès lors de la CAN 1990 organisée chez nous. Elle tentera dès mardi face à la Tunisie de prendre option pour la qualification aux quarts de finale. C’est l’ambition que nourrissent toutes les équipes qui se lanceront à partir des prochaines heures pour la succession de la Zambie, détentrice du titre. La CAN-2013 marque une étape importante dans le processus de progression et d’amélioration de cette compétition majeure. Ces dernières années la CAN a pris une telle envergure qu’elle n’a pas laissé indifférents ses partenaires, annonceurs, les détenteurs de droits de retransmission et encore moins les clubs européens employeurs de joueurs africains, sans oublier les instances du football international (UEFA et FIFA). La Confédération africaine de football (CAF) a opté pour un changement important dans le calendrier du tournoi.
A partir de la 29e édition, la CAN se déroulera dans les années impaires pour, dit on, ne pas «gêner» les riches et puissants clubs du vieux continent et éviter aux footballeurs africains de disputer deux compétitions de haut niveau, comme la CAN et la Coupe du monde, dans la même année à quelques mois d’intervalle. Pour remplir ce contrat la CAF a dû gérer le calendrier de la compétition, compressé pour la circonstance. La Confédération a gagné son pari, ce qui n’était pas évident du tout au départ. A présent, la fête peut commencer. L’Afrique du Sud qui a remplacé la Libye au pied levé offre toutes les garanties pour la réussite de ce grand rendez-vous footballistique. Toutes les conditions matérielles et organisationnelles sont réunies pour assurer le succès de la grande fête du football africain. Tous les grands joueurs africains seront là.
C’est une garantie de succès supplémentaire. Les Fédérations nationales qui ont accompagné cet effort de changement prôné par la Confédération recevront en retour une aide financière appréciable. La vente des droits, l’exposition médiatique, l’arrivée de plus en plus massive des annonceurs conforte l’assise financière de la Confédération qui, ainsi, peut promouvoir ses plans de développement du football continental à travers de multiples actions orientées vers les jeunes, les clubs et les Fédérations. Pendant plus de deux semaines, les seize sélections vont s’employer sur les belles pelouses du pays arc-en-ciel pour succéder à la Zambie. Les Verts caressent cet espoir même s’ils ne l’avouent pas. A l’instar des autres, eux aussi sont des compétiteurs et donc vont tout faire pour aller le plus loin possible dans le tournoi. Ils s’inspirent de l’exemple des «Chipolopolo» pour aller au bout de l’aventure. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Yazid Ouahib
EL WATAN
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