lundi 21 février 2011

Soutien des jeunes sans emploi à Tipasa : Le mouvement associatif investit le terrain


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Amirouche Lebbal.


Les préoccupations des jeunes sont désormais prises en charge par le mouvement associatif, notamment pour ce qui concerne la recherche d’emploi. Une initiative bien saluée par les intéressés.
Plus d’une vingtaine d’associations et d’organisations nationales activant à travers tout le territoire de la wilaya de Tipasa ont fédéré leurs forces pour faire cause commune.
Leur objectif premier est justement d’aider les jeunes chômeurs de la région à s’insérer dans le monde du travail. Selon l’un des animateurs de la société civile à Tipasa, cette dynamique est née suite aux derniers troubles ayant émaillé les localités de la wilaya, à l’instar d’autres régions du pays. Manifestement est à en croire ce dernier, le réseau associatif local est déterminé donc à investir l’ensemble des villes et villages de Tipasa afin d’orienter et de porter assistance aux jeunes. «Si dans le passé chaque association ou organisation de la wilaya activait à son compte, la donne a changé présentement.
Nous essayons, à travers les réunions que nous tenons épisodiquement entre nous depuis les récentes émeutes, d’avoir un plan d’action commun pour que les actions que nous initions soient efficaces. Ce sursaut du réseau associatif local se veut comme un mouvement appelant à l’apaisement, mais surtout une force agissante pour, d’une part sensibiliser et orienter les citoyens et de l’autre jouer un rôle de relais entre l’administration et le citoyen», explique Bechroul Zoubir, le secrétaire général du bureau de wilaya de l’UNJA.
Ce mouvement, composé d’associations, dont les vocations sont variées (sociale, culturelle, environnementale et mouvement féminin…), a déjà entamé son travail sur le terrain. «Tous les cadres associatifs et ceux des organisations activant à travers Tipasa sont tous les jours sur le terrain.
Que ce soit dans les villes, dans les régions rurales, dans les lycées ou bien dans les centres de la formation professionnelle, l’objectif est toujours le même pour nous, à savoir : contribuer d’une manière positive à la résolution des problèmes, notamment ceux des jeunes», souligne le même interlocuteur. Pour conférer davantage l’efficacité au travail de proximité entamé, des dépliants ainsi que des numéros de téléphones sont mis à la disposition de la population pour qu’elle puisse être en contact permanent avec les membres des associations en question, et ce dans le but d’intervenir de façon efficace.
Cependant, avec l’allègement des procédures pour bénéficier de l’un des dispositifs de création d’emploi, Zoubir Bechroul estime que la prise en charge des préoccupations des jeunes chômeurs est moins pénible qu’auparavant. «Il faut savoir que nous travaillons en étroite collaboration avec la direction du travail de la wilaya et les différents organismes de création d’emploi. Pour nous, c’est un avantage puisque à chaque fois qu’une nouvelle mesure incitative est mise en œuvre, nous essayons de la transmettre le plus rapidement possible au concerné, même s’il habite dans des zones éloignées», affirme-t-il.
En parlant des nouveautés, le même interlocuteur indique que toutes les idées proposées par les jeunes porteurs de projet sont prises en considération par les organismes de création  d’emploi, pour peu que leur étude technico-économique soit concluante. «En outre, des créneaux qui étaient fermés dans le passé, à l’instar du transport de marchandises, location de voitures, pour ne citer que ces deux là ont été ouverts à l’investissement des jeunes dans le cadre des dispositifs de création de l’emploi», révèle encore Bechroul Zoubir.

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