mercredi 9 février 2011

Orienter la progression vers une nouvelle étape
 

 
Le système de développement du pays, au-delà de sa dimension normative et prescriptive, n'en demeure pas moins un support de la politique globale de promotion de la société et de l'initiative privée. A ce propos, un certain nombre de mesures continuent à se confirmer sur le terrain et qui permettent aux populations de tirer profit de ce développement stimulant des vocations économiques et sociales durables. Nul n'est sans doute plus soucieux que le programme politique se fixe comme priorité de trouver des solutions adéquates aux problèmes qui rencontrent les citoyens. Les efforts consentis depuis plus d'une décennie pour le développement économique, social et culturel en témoignent et tiennent compte des besoins propres et prioritaires du pays. Aussi, rien n'autorise nullement à verser dans le "malthusianisme". Il est certes important de chercher à inverser la donne actuelle vers plus de réalisme. Mais il est plus important encore d'intégrer toujours davantage d'innovation pour aboutir à des résultats en ce qui concerne la problématique de la jeunesse. C'est ici l'objectif du moment. Il est urgent de poursuivre et d'approfondir cette expérience de renaissance nationale qui englobe tous les secteurs, ainsi que les réformes économiques et ouvrir une nouvelle étape de développement et la consolidation de ses acquis, car la société suscite de nouveaux concepts et de nouvelles sollicitations pour ce qui concerne la structuration, l'organisation et l'action qui prennent en charge les problèmes fondamentaux qui se posent au pays. Les pouvoirs publics conformément aux directives du président Bouteflika, semblent décidés à participer plus profondément et de plus en plus à la gestion de cette nouvelle étape et à orienter sa progression vers le palpable qui intéresse le citoyen. Le mode de gestion est en train de changer de nature, et son implication dans le fonctionnement économique et social deviendra de plus en plus grande, la similitude constatée dans les " pistes "d'action du gouvernement en est peut-être la meilleure preuve. La stimulation est double, car l'effort d'investissement public donne aux projets structurants et aux mécanismes sociaux les garanties potentielles nécessaires pour répandre des mesures applicables et qui seront également exploitables dans les secteurs industriel, agricole, touristique etc. C'est sans doute là que réside la meilleure chance de développement d'une société enracinée dans son propre contexte. Il est donc possible de conforter plusieurs approches d'une même réalité : un regard " formant ", un regard sans préjugés et une vision de l'intérieur, présentée notamment par le programme politique avec un large éventail d'acquis et de réalisations et reflétant avec plus de préoccupations le quotidien des Algériens et le surgissement d'initiatives et de solutions pour " vaincre " les problèmes. Cela veut dire plus de dynamisme pour accompagner les populations et plus singulièrement les jeunes, car il y a une réponse aux besoins des jeunes dans les domaines de la formation, du logement, du travail, de loisirs et des équipements sportifs. Une responsabilité à assumer par tous et pour les autorités du pays, c'est un challenge évident à réussir. Cela peut constituer une synergie de développement qui a sa propre identité. C'est également un exemple de prise en  charge des problèmes de l'heure en termes de coordination, pour faire en sorte qu'environnement social et développement économique aillent de pair. Il s'agit surtout de favoriser la " prévalence " de l'intérêt général de la Nation. On peut déceler à travers cette option trois piliers fondamentaux au développement durable en question : l'action économique, le développement social et le respect de l'équilibre régional. Ce sont des priorités incarnées notamment par le programme quinquennal 2010/2014.    B. C.

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