lundi 14 février 2011

Procéder à une profonde régulation


Le moment est opportun pour le pays afin de procéder à une profonde régulation de son économie, authentiquement répondant à toutes les diversifications imposées par la mondialisation, mais aussi de jeter les bases d'une réelle politique, compatible avec les objectifs du développement durable. Il est clair dès lors que le pari imposé à l'Etat, lui permet de manifester sa présence continuelle, active et positive dans un ensemble stratégiquement important de chaque secteur en lien direct avec le train et la vie du quotidien des citoyens. Il ressort que le développement actuel manifeste une extraordinaire amorce, et encore une dynamique faculté d'adaptation à chaque chose quelle soit politique, sociale, culturelle ou économique. On découvre en son sein des " succédanés " à la principale source des besoins du pays. Des réponses à des interrogations primordiales aux fonctions vitales de l'Etat, c'est-à-dire l'émergence de critères fondamentaux de fonctionnement de la société et de gouvernance basés sur les réformes en vigueur orientées vers l'intérêt du peuple. Les diverses initiatives en cours d'élaboration trouvent leur comportement dans l'action qui sera menée pour élargir leurs impacts bénéfiques à la société, favorisant ainsi une progression rapide des supports promoteurs et à faire face aux maux clés qui rongent et minent la société algérienne. La stratégie globale du pays pour l'instauration d'une économie fondée sur l'équité, l'égalité, devrait être un "guide" sûr d'actions cohérentes et complémentaires, au-delà des revendications dispersées soulevées ici et là. Sur ce plan déterminant de la vie politique, sociale et économique du pays, le président Abdelaziz Bouteflika vient de démontrer que la démarche actuelle peut-être à tout moment être " greffée " de beaucoup de mesures et d'initiatives majeures en vue d'une transformation d'ensemble dans tous les secteurs. Agissant à un moment particulièrement délicat d'une conjoncture internationale marquée par des initiatives imprégnées de l'esprit de l'anarchie économique et politique, l'Algérie se considère indépendante dans la gestion et la gouvernance de ses propres affaires. Une position souveraine des plus appropriées pour l'instauration d'une véritable concertation interne et la recherche de solutions constructives sur la globalité des problèmes posés et d'amorcer un développement dans un contexte national basé sur des bases nouvelles et plus justes.Cela implique, en premier chef, la maîtrise des mécanismes dégagés et régissant les éléments de l'épanouissement d'une ligne d'action portant sur le processus de développement cohérent et intégré et comportant, notamment, la mise en valeur de toutes les potentialités économiques disponibles et de mise en œuvre d'un plan en profondeur s'appuyant sur de " riches " mesures en vue d'alléger les fardeaux et l'atténuation des phénomènes sociaux qui pèsent actuellement sur les citoyens. Tout cela devrait souligner l'urgence de l'élaboration et la mise à exécution d'un " plan spécial " destiné à procurer plus de satisfaction à la population, notamment pour celles qui sont reconnues les plus démunies et les plus vulnérables.
B. C.






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