mardi 12 mars 2013

Les relations algéro-françaises appelées à se développer "davantage" à plusieurs niveaux (Ould Khelifa)


Les relations algéro-françaises sont appelées à se développer "davantage" à plusieurs niveaux et "indépendamment des pas franchis jusque-là entre les deux pays", a déclaré dimanche à Alger le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Larbi Ould Khelifa.
"Indépendamment des pas franchis jusque-là entre nos deux pays, les relations algéro-françaises sont appelées à se développer davantage dans tous les cadres offerts, soit aux niveaux gouvernemental, parlementaire, des assemblées élues et des organisations de la société civile", a indiqué M. Ould Khelifa dans une allocution prononcée à l’ouverture des travaux de la Grande commission parlementaire algéro-française.
Toutes ces parties doivent apporter leur propre contribution et enrichir l’approche prospective des relations algéro-françaises, a précisé M. Ould Khelifa, ajoutant que "le présent aussi bien que l’avenir interpellent les parlementaires algériens et français pour ériger la Grande commission mixte en tribune où se cristallisent les aspirations des deux pays à davantage de rapprochement et de coopération".
Le président de l’APN a affirmé ne ménager aucun effort pour que les relations parlementaires bilatérales "soient frappées du sceau de la fertilité et de l’ambition et basées sur les valeurs humaines et démocratiques", des relations dont le développement et la consolidation incomberaient à tous "pour pouvoir relever les défis d’aujourd’hui et de demain".
Après avoir rappelé la volonté politique commune des dirigeants des deux pays, M. Ould Khelifa a souligné que cette volonté "en appelle à plus de rapprochement aux volets politique, économique et culturel au mieux des intérêts des deux pays".
"Il s’agit également de concevoir une approche commune autour des questions intéressant les institutions législatives des deux pays, et ce, au niveau des deux rives de la Méditerranée, en Afrique et dans les pays arabes", a-t-il ajouté.
Evoquant l’ordre du jour de la Grande commission parlementaire algéro-française, M. Ould Khelifa a cité deux principaux thèmes, à savoir la "dimension humaine dans la consolidation des relations algéro-françaises" et les "investissements productifs en Algérie et le partenariat en matière de PME et PMI" précisant que les débats autour de ces deux questions engloberaient la dimension socio-économique des relations bilatérales.
S’exprimant sur les relations historiques entre les deux pays, M. Ould Khelifa a souligné que "les Algériens ressentent encore cette douleur profonde subie par le passé, la France n’ayant pas encore assumé toute la responsabilité de son passé colonial et des séquelles morales qu’il a laissées", d’où l’impératif d’élargir les relations consulaires et de les adapter aux liens et échanges bilatéraux qui ne cessent de croître.
Par ailleurs, le président de l’APN a réaffirmé l’attachement indéfectible de l’Algérie et son soutien à toutes les causes juste de par le monde ainsi que sa politique extérieure, laquelle inscrit au titre de ses priorités "la promotion et le développement de la dynamique de coopération, de concertation et de complémentarité régionale dans le cadre du respect des droits des peuples à la liberté et à la souveraineté dans ses choix politiques".
Au volet lutte antiterroriste, M. Ould Khelifa indiqué que "ce nouveau fléau auquel l’humanité fait face aujourd’hui doit être contré au moyen d’une lutte globale impliquant la communauté internationale tout entière, et ce, à travers une stratégie exhaustive dans le cadre des Nations unies".
"Une lutte efficace contre le terrorisme passe par le développement de la coopération et le tarissement des sources à l’origine de la progression de ce fléau", a poursuivi le président de l’APN.
Concernant la sécurité au Sahel, M. Ould Khelifa a souligné "la nécessité impérieuse d’œuvrer à faire de cette région un havre de paix et un espace de coopération ajoutant que "l’ONU doit assumer une grande part de responsabilité dans cette entreprise".
La crise politique au Mali "ne saurait être réglée qu’à travers l’organisation d’élections et un dialogue national inclusif entre tous les maliens soucieux de préserver l’unité et de l’intégrité territoriale de leur pays et bannissant toute forme de terrorisme et de crime organisé".
APS

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