mercredi 27 mars 2013

Tunisie 2013 : de jeunesse, d'innovation et d'espérance


"La jeunesse est le sourire de l’avenir devant un inconnu qui est lui même"
(Victor Hugo)

Les évènements du 14 janvier 2010, ont enfanté une période inhabituelle pour le tunisien,  nourri  à une vie réglée, sans trop de  fantaisie.

Inhabituelle, par l’enchainement  d’évènements chaque jour différents, allant de l’explosion de joie des premiers moments heureux, jusqu’aux larmes versées sur ceux qui sont tombés pour leurs idées ou pour les taches souvent difficiles et ingrates qu’ils accomplissaient, à l’instar des Martyrs  Chokri Belaïd, les agents des forces de sécurité,  et de bien d’autres citoyens anonymes qui forment la longue cohorte des disparus.
Parallèlement, la vie politique s’est animée, devenant le centre d’intérêt et de préoccupation, de larges franges de notre population, acquises aux  joutes verbales des membres de l’Assemblée Nationale Constituante, et des débats politiques quotidiennement retransmis sur différents espaces médiatiques.
Le tunisien toutes classes sociales confondues, a acquis une certaine culture politique, à défaut d’une culture tout court.

Désormais, chacun  à sa manière, a sa   compréhension et sa  conception  de la chose publique.
Cependant, ce qui retient le plus l’attention, c’est un manque de représentation de la  jeune génération, que ce soit au niveau des instances gouvernementales et parlementaires, ou encore dans le paysage médiatique, plus précisément, dans  les débats télévisuels, en qualité d’acteurs témoins de leur temps.
D’autant que le discours des quelques exceptions,  de jeunes sollicités, s’est souvent distingué par un  bon sens, une clairvoyance, et  une fraicheur,  qui tranchent avec le langage souvent convenu de l’argumentation professionnelle,  voire politicienne.

Nous sommes ainsi impressionnés, par ces  rares jeunes, qui se sont chaque fois illustrés, par  leur  impeccable  argumentation structurée, autour de critiques  souvent acerbes, mais convaincantes, parce que servies par la  distanciation  nécessaire.

Et nous serions ravis d’écouter plus souvent leurs  congénères dont nous ne doutons pas qu’ils aient une qualité équivalente.

Notre jeunesse, c’est la Tunisie d’aujourd’hui, et pour ses  cadets, celle de demain, c'est-à-dire celle  de l’innovation attendue et programmée et de l’espérance revisitée.

La jeunesse : notre patrimoine le plus prometteur ("Rien n’est trop difficile pour la  jeunesse "-Socrate)

La jeunesse tunisienne souffre,  au pire des difficultés de survie, qui pousse quelques uns parmi elle à des gestes extrêmes : le suicide, l’émigration clandestine, voire le Jihad, dans des pays où le feu brule et les balles  sifflent,  et  au mieux  d’un manque de considération,  de ceux qui ont eu la chance de surmonter leur parcours d’obstacles et sont prêts à servir.

Curieusement, au contraire de ce qui se passe, habituellement, dans des situations  comparables ou ressemblantes (post révolutionnaires, ou celles  des lendemains de l’indépendance) nos jeunes n’ont pas pris  une part active à la  période  de transition et de reconstruction.

A titre d’exemple,  dans les gouvernements  de l’indépendance, nos ministres  à l’instar, de Si Béchir ben Yahmed,  alors 27 ans, avaient une moyenne d’âge assez basse, ceux de l’Algérie d’alors, avaient pour noms  Aït Ahmed (à peine  trentenaire dans le GPRA) et Bouteflika (ministre à 26 ans) - sans compter que les gouvernements "bis"  marocains (les conseillers du Roi) ont toujours été une "ruche" de très jeunes cadres.
Les exemples pullulent, même dans ce qu’il y a de moins reluisant : la Libye d’après le roi Idriss, c’était  de manière notable des jeunes trentenaires.

Rien de tout ne cela, aujourd’hui  dans notre pays, ou le recours aux jeunes est, il faut le reconnaitre, en dessous de leur poids dans la population, et de ce que pourrait faire espérer leur niveau d’éducation.

A cet égard, la jeunesse féminine est tout particulièrement concernée par ce déséquilibre, qui réduit sa présence dans les responsabilités en général, curieusement minimales au sein du gouvernement, dans  la fonction publique, le  corps diplomatique et les entreprises nationales.

Et comment ne pas donner à la jeunesse féminine, par ailleurs très active dans la société civile, la place éminente qu’elle mérite dans la société tout court ? Comment se priver de ses forces vives ?

La réponse est donnée par  le grand Louis Aragon : "le poète a toujours raison- qui voit plus haut que l’horizon- et le futur est son royaume- face aux autres générations- je déclare avec Aragon- la femme est l’avenir de l’homme".
La représentativité plus grande de notre jeunesse, aurait constitué un signal fort,  que la Tunisie d’aujourd’hui  a une vraie conscience de ce qu’elle représente et de l’exclusion qu’elle subit.

N’oublions pas,  tout de même,  qu’en vingt trois ans du régime précédent, dont l’actif le moins  déshonorant,  est l’élément quantitatif du bilan économique, les jeunes diplômés sans emplois sont pourtant passés de 2,4% à 20%.

Il n’est pas interdit de croire que ce pourcentage effrayant est encore, aujourd’hui,  en dessous de la réalité, et encore heureux que nous ne disposons pas de celui, des diplômées sans emplois !
Pourtant notre jeunesse est notre meilleur choix pour le présent et pour l’avenir, car elle est de son temps et dans son temps, c’est  Victor Hugo, encore lui,  qui assène  "l’un des privilèges de la jeunesse, c’est d’avoir outre son âge tous les âges ".

Elle  a, en effet, ouvert les yeux dans l’univers de la médiatisation et de la mondialisation,  et elle s’y est installée avec la facilité qui sied à son statut.

Les bouleversements exceptionnels et ultra rapides que connait notre monde, et qui sont initiés par la révolution de l’Internet et du "tout numérique", sont appréhendés par elle comme un prolongement naturel, d’un monde qui  sourit aux pays totalement dédiés à l’innovation.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : avons-nous pris la mesure du potentiel formidable de progrès économique, social, et culturel, que l’innovation peut offrir, à tous les pays et particulièrement à ceux dépourvus de richesses naturelles ?

L’innovation : notre  futur, notre destin commun (" il n’y a pas de précurseurs il n’y a que des retardataires" - Jean Cocteau)

L’innovation n’est pas, ni un phénomène ni un besoin nouveaux.
C’est une exigence qui s’est amplifiée  du fait de la mondialisation, de la multiplication des échanges, et de l’accélération de la compétition internationale.

Elle a fait l’objet d’études diverses sur son impact économique et  ses conséquences sociales que d’aucuns considéraient comme néfastes.

Ils estimaient en effet, que la démarche innovante, avait pour seule conséquence d’augmenter la productivité de la main d’œuvre, et de diminuer en conséquence l’emploi.

Ces affirmations ont fait l’objet de multiples controverses, dans l’histoire de la pensée économique, et il est clair  que les détracteurs de l’innovation ont mis en sourdine leurs récriminations suite aux deux dernières grandes théories de Joseph Schumpeter sur "la destruction créatrice" et celle d’Alfred Sauvy sur le "déversement", qui montrent que l’innovation, au contraire,  est un facteur de croissance de l’emploi.

Outre que nos ancêtres arabes ont eu, dans le passé,  des inventeurs illustres, le tunisien a de plus,  une fibre méditerranéenne qui lui confère  une forme de poésie, d’originalité, de créativité et d’inventivité.
Notre jeunesse n’est pas inapte à la création, et nombreux parmi elle, ont démontré qu’avec des moyens limités, ils pouvaient aspirer au statut d’innovateurs, surtout quand on découvre plein de fierté,  les adolescents à l’intérieur du pays et parfois des villages, qui reviennent avec des trophées,  des compétitions internationales dans lesquelles ils excellent.

L’innovation, n’est pas simplement des récompenses glanées, par le génie de nos jeunes et de nos chercheurs, elle est l’avenir de notre pays, de notre économie, et  de notre tissu social.

La Tunisie a plus besoin d’innovation,  que d’autres pays, car ses ressources naturelles, certes non négligeables, restent tout de même  modestes pour lui permettre de dormir sur ses lauriers.

Nous n’avons pas de gisements de pétrole ou de gaz, de la dimension de ceux de nos voisins limitrophes, pas d’uranium et  de diamants, et encore moins de "matières rares".

Nous  avons à   développer et à orienter notre matière grise, vers ce futur commun de l’humanité : l’innovation.
Si nous réussissons à prendre ce train en marche, nous pourrions panser la plus grande plaie de notre tissu industriel, essentiellement agissant dans des activités à faible valeur ajoutée, et actif dans la part la plus faible de la chaine de valeurs, totalement absents que nous sommes aux deux bouts les plus "huppés" de cette dernière : la conception et la prescription.

Il existe dans le monde, des pays qui ont pris en marche le train de l’éducation et  de l’innovation, et y excellent.
Prenons exemple sur eux: Singapour, la Corée du Sud, la Suisse, le Luxembourg, les pays scandinaves, sont  ceux qui viennent en tête avec les USA,  dans le  classement de la  productivité technologique, établi par l’Institut Européen d’Administration des Affaires (INSEAD) et qui fait  référence,  en termes de progrès dans le domaine de l’innovation.

Dans ce même classement, qui est présenté, annuellement,  au "World Economic Forum" de Davos, une surprise agréable : les pays du Moyen Orient, principalement le Qatar,  les Emirats Arabes Unis et Bahreïn, même s’ils ne figurent pas dans le peloton de tête,  se distinguent  par leur  progression significative réalisée au cours des dernières années, servie il est vrai par une capacité financière, mais aussi, ne réduisons  pas leur mérite,  par des choix judicieux, dans le domaine de la culture du savoir, qui est en passe de leur permettre une autonomie intellectuelle et scientifique.

Ce classement prend un goût particulier quand on apprend que les pays cités plus haut sont également ceux qui figurent en tête de celui de  la création et de l’innovation établi en 2012, par l’INSEAD, encore lui, et l’Organisation Mondiale pour la Propriété Intellectuelle (OMPI).

Enfin, pour couronner le tout, ces mêmes pays sont ceux qui ont réalisé en 2012, les taux de croissance parmi les plus élevés  au monde et qui, de plus,  figurent  dans les toutes premières places de l’Index de Développement Humain (IDH), établi par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), que d’aucuns préfèrent au PIB,  qu’ils jugent trop restrictif parce que exclusivement quantitatif alors que l’IDH tient compte de critères comme l’espérance de vie à la naissance, l’accès à l’éducation, le PIB à parité de pouvoir d’achat, qui sont plus exhaustifs dans l’appréhension de l’état d’avancement d’un pays.

Ce qu’il convient de noter fortement, c’est que les pays qui investissent dans l’industrie de la connaissance, sont bien ceux qui sont en tête des classements connexes reflétant l’état de développement et de bien-être de leurs populations.

En Tunisie,  et depuis une vingtaine d’années, de nombreuses mesures incitatives ont été prises en faveur de l’entreprenariat en général et des entreprises innovantes en particulier: elles comprennent des exonérations fiscales, des financements adaptés, à travers le duo BFPME –SOTUGAR, avec la prise en charge partielle, entre 50 et 70%°,  de certaines dépenses de pré-démarrage, comme celles  des   primes d’études, d’investissements immatériels, et technologiques prioritaires, par les SICARS, les Fonds d’amorçage et pour les "Start Up" des financements encore plus spécifiques avec les concours du RITI,  notamment.

Parallèlement,  des pôles et pépinières technologiques, ont vu le jour,  dédiés principalement au soutien et à l’accompagnement des projets.

Malheureusement, les résultats n’ont pas été à la hauteur  des espoirs, pour diverses raisons, relevant essentiellement des lenteurs administratives, du manque de culture de l’innovation dans notre environnement national, et tout particulièrement dans notre système éducatif et d’un déficit dans les structures d’accompagnement.

Ainsi au cours des deux dernières décennies, la moyenne annuelle des brevets portant sur des projets innovants qui ont été présentés par des nationaux  est d’une cinquantaine, ce qui est tout particulièrement faible.

Et le financement des projets, durant la même période de référence,  n’a pas excédé le plafond de 20 millions de dinars, dérisoire au regard de l’enjeu et de notre ambition.

D’autant que,  un pourcentage non négligeable (plus de 40%) des projets entrés en activité, ne la poursuivent pas, faute d’une capacité à trouver les relais  de soutien suffisants, en matière d’exploitation et de gestion.
Cependant, en dépit de cet insuccès, l’espoir est toujours permis.

Il dépend de nous de corriger les insuffisances qui ont entravé le vrai décollement d’une industrie innovante,  en prenant  exemple sur les pays qui ont réussi dans ce domaine.

Une Tunisie innovante : l’espérance d’un incontournable chemin ("Les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre"-  George Sand)

Les tunisiens, ont de tous temps, été porteurs d’une grande culture et "friands" de toutes les nouveautés.
Cependant, depuis quelques décennies, notre projet éducatif, "rame" à contre courant,  de l’évolution des techniques nécessaires au développement d’une économie compétitive.

Nous avons une génération de  jeunes qui ont reçu une éducation scolaire et universitaire, en inadéquation avec les besoins de notre économie.

Cette situation incombe aux planificateurs qui n’ont pas tenu compte de l’évolution du monde, des techniques, et donc des besoins en ressources humaines de cette dernière.

Nous ne devons pas refaire, en termes de planification des besoins, les erreurs du passé, et intégrer l’idée qu’il nous faudrait  appréhender la situation du monde et de notre pays, à un horizon raisonnable, soit environ une quinzaine d’années, et commencer à travailler pour être au rendez vous de cette échéance.

Prenons l’exemple des pays scandinaves, et tout particulièrement de la Finlande et de la Suède, pour observer que des pays figurant  à l’arrière du peloton européen sont passés en tête, grâce surtout à l’innovation. 
La Suède, pays d’Alfred Nobel, a réussi une formidable reconversion, dans l’industrie de la connaissance, en multipliant les centres de recherche tous azimuts et en réalisant des prouesses, notamment dans les nanotechnologies, avec des retombées inestimables en termes  d’impact sur  le développement durable et l’espèce humaine.

Quant à la Finlande, la reconversion et  la réussite planétaire de Nokia, montrent que tout pays, aussi petit soit-il,  qui a la rage de vaincre,  peut devenir un géant dans tel ou tel domaine et offrir à ses citoyens une vie décente.
Les exemples de la Suède et de la Finlande, ne sont pas exhaustifs : le petit Danemark, n’est pas en reste, tout comme Hong Kong, Singapour,  la Corée du Nord, autant de pays,  très ou moyennement modestes, par leurs populations et leurs ressources naturelles, qui sont devenus, en moins de deux générations,  des "dragons",  notamment par la recherche et le développement et  leurs corollaires l’innovation et la prospérité.
Notre salut est dans la culture de l’innovation,  dés l’enfance, pour que la prochaine génération soit au rendez vous des enjeux de notre décollage économique.

Il est dans toute une série de mesures que nos gouvernants se doivent de prendre et qui ont fait l’objet de multiples rapports  établis à notre attention par des organisations internationales,  sur notre parcours actuel,  dans le domaine de l’innovation.

Il ne suffira plus de les  lire, mais d’avoir une  forte volonté de mettre en œuvre leurs préconisations, à l’instar de celles de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique – OCDE- qui recommande, principalement de :
- Développer la culture de l’innovation au sein du système éducatif,  très tôt dés le primaire,
- Susciter chez les élèves le goût de la création et de l’innovation  dans la formation et aider à créer des contacts avec les pôles technologiques et les laboratoires,
- Mettre sur pied  des  espaces  de création d’entreprises innovantes dans chaque université,
- Encourager le  lancement de clubs autour de l’entreprise innovante,
- Multiplier et développer les pépinières dédiées aux entreprises innovantes,
- Encourager la recherche scientifique dans le domaine de l’entreprenariat innovant,
- Valoriser très tôt la culture de l’innovation et de la recherche scientifique en général,
- Etc.

Conclusion

Les tunisiens, affirment   quand  on les interroge, que ce qui les préoccupe le plus, c’est l’avenir de leurs enfants.
Cet avenir dépend du chemin que notre pays  va emprunter,  dés aujourd’hui.

Nous n’avons pas de temps à perdre, et encore moins d’énergie à gaspiller : beaucoup de chantiers nous attendent, dont le principal et le plus urgent est la mise en place d’institutions modernes et fiables, assurant l’autorité et  l’efficacité de l’Etat, la sécurité des citoyens, plus de justice sociale, et  plus de justice interrégionale.
Il est nécessaire,  aussi, compte tenu de  toutes les habitudes nouvellement intégrées dans notre quotidien, de conserver les meilleures, il en existe comme les libertés d’expression, globalement obtenues, et de mettre hors d’état de nuire toutes les mauvaises, à savoir la violence verbale et physique, et  l’inacceptation de l’autre, en raison de ses différences d’opinion.

Nous serons surtout bien avisés d’approfondir les expériences des pays, qui ont réussi dans leurs expériences économiques, sociales et sociétales. A cet égard deux exemples :
Celui d’un grand pays, les USA – d’une population de 320 millions d’habitants qui rebondit chaque fois qu’on le présume fragilisé, grâce à ses  capacités multiples : celle d’attirer et d’intégrer les populations les plus diverses et de finir par les faire vivre ensemble, en développant chez les plus défavorisés la volonté de viser le plus haut, et d’exercer un pouvoir d’attraction sur  les talents du monde entier, en leur  offrant le cadre propice à l’explosion de leur créativité et de leur  inventivité.

La Suède offre un deuxième exemple, celui  d’un  pays européen, qui se distingue,   par ces temps de crise, par une prospérité sans grande austérité, qui est le résultat du fameux "modèle suédois", toujours vivant et bien vivant,  alliant le goût du dialogue social, un pilier pérenne de sa réussite, avec le choix déterminé d’une économie de la connaissance, s’appuyant sur un investissement dans la recherche, clef d’une réussite incontestable, louée pour son développement durable et  son économie innovante.

La Suède, à une population inférieure à la nôtre, 9,5 millions d’habitants, c’est un clin d’œil pour nous, qui nous laisse espérer que nous pourrions envisager de faire aussi bien,  un jour prochain.
Certes, nous n’avons pas la culture des gens du Nord,  faite de rigueur et  de discipline, ce qui nous distingue d’elle.

Par contre ce qui pourrait nous en rapprocher, c’est le fait que ce petit pays était il y a deux  générations à la remorque des grands d’Europe, dont il  est à l’avant-garde aujourd’hui.
Il nous appartient d’en faire autant et d’aider notre jeunesse à  évoluer dans  un pays où il fait bon vivre et capable de faire les bonds technologiques qui lui permettraient "d’exister" dans notre univers impitoyable,  qui ne sourit qu’à la hardiesse et au volontarisme.
Mourad Guellaty

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