La revue trimestrielle de l’architecture et de la ville, "Vies de villes", a consacré un hors-série à la wilaya d’Alger, où elle dévoile quelques composantes du plan stratégique d’Alger à l’horizon 2029 destiné à faire de la capitale "la perle de la Méditerranée".
Le hors-série a exposé les différentes étapes de ce plan stratégique, illustré par des photos des grands projets tels que la Grande mosquée d’Alger ou la dépollution de Oued El Harrach, en passant par la présentation des étapes programmées, les projets prioritaires et enfin la gouvernance, avec l’objectif de faire de la capitale un modèle "en matière de gouvernance".
L’ambition du plan, selon la revue, est de faire d’Alger "une ville emblématique", qui "se transforme en restant elle-même", pour qu’elle puisse devenir "un moteur du développement tertiaire de l’Algérie".
Pour les projets prioritaires, l’amélioration des conditions de circulation constitue une des préoccupations fondamentales de la wilaya. Cela sera rendu possible par la réalisation et l’élargissement d’un certain nombre de routes, l’aménagement des voies en sites propres et le lancement de la deuxième tranche de réalisation de parkings déjà en cours.
Présenté avec des illustrations, le campus des nouvelles technologies de Sidi Abdellah, qui sera livré en 2015, outre qu’il vise à accélérer le développement des villes alentour, génèrera également de nouvelles prestations de services, devenant ainsi un "véritable levier" en matière d’aménagement du territoire et de développement économique.
Il s’agit aussi de la réhabilitation de l’hyper centre d’Alger, selon les standards universels touchant tous les aspects de la réhabilitation tels que la réfection des réseaux en sous-sol, l’aménagement des espaces publics, le confortement des bâtiments et la réhabilitation des façades.
Le traitement de ces espaces doit aboutir à leur réinsertion dans une position de "centralité", comme la rue Larbi Ben M’Hidi ou le boulevard Khemisti, qui prennent aujourd’hui la forme d’espaces "quelque peu marginaux", alors qu’ils ont été longtemps "des espaces de centralité " à la fois "structurants de la ville et participant à son rayonnement".
Pour répondre aux besoins "immédiats et urgents" des citoyens, en privilégiant toute une série de projets structurants, il a été décidé d’accélérer un projet "phare" et "moteur" consistant en l’aménagement de la baie d’Alger.
L’aménagement de la baie d’Alger, "cœur vivant" de la nouvelle image d’un Alger "renaissant", contribue à "lever un paradoxe", celui de voir la mer et de ne pas y accéder ni en profiter.
S’agissant de la bonne gouvernance, le wali d’Alger, Mohamed Kebir Addou, cité par "Vie des villes", a indiqué qu’on "ne peut pas envisager un projet aussi ambitieux, aussi important pour le devenir d’Alger, et pour le développement de l’Algérie, sans que ne soit soulevée la question de sa gouvernance".
Pour lui, "cette question est au cœur de notre réflexion. Tout naturellement, cela appelle une prise en charge fondée sur une organisation spécialisée et moderne, capable de porter ce type de projets que nous nous attelons à construire".
"Nous découvrons un projet exceptionnel, voulu par le président de la République, que la wilaya d’Alger conçoit et met en œuvre minutieusement depuis six ans maintenant. Enfin, nous constatons que, concrètement, les choses bougent sur la bonne voie", peut-on lire dans l’éditorial de la revue.
"Nous étions nombreux à douter de la démarcher de la wilaya. Aujourd’hui, nous sommes fiers et heureux. Ce projet, d’une +éco métropole+ pour notre capitale, est animé de plein de sagesse et de bon sens. Il porte notre rêve à tous de voir Alger se transformer en gardant son authenticité", écrit l’éditorialiste.
APS
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