vendredi 21 septembre 2012

Projet de création d’un marché national de la pomme à Bouhmama (Khenchela)



Une étude a été finalisée en vue de la création d’un "marché national de la pomme" à Bouhmama, au Nord-ouest de Khenchela où la récolte de ce fruit devrait dépasser cette saison 260.000 quintaux, apprend-on jeudi auprès des Directions du Commerce et des services agricoles.
Cet espace commercial, longtemps souhaité par les producteurs de Bouhmama et des localités voisines de Lemsara, de Yabous et de Chelia, est appelé à favoriser le développement de cette arboriculture fruitière, précise-t-on.
Selon les responsables de la Direction du Commerce, un tel marché permettra surtout de "mieux maîtriser la distribution de ce fruit", produit à profusion par ces régions montagneuses densément boisées, et de "répondre à la demande locale et nationale".
La renommée des pommes de Bouhmama et les potentialités offertes par la région plaident pour la création d’un marché d’envergure nationale conformément aux dispositions du décret 182/09 définissant les modalités de création et d’aménagement des espaces commerciaux, a ajouté la même source.
Le président de la l’Assemblée populaire communale (APC) de Bouhmama a plaidé, de son côté, pour l’institution d’une "fête de la pomme" qui réunirait annuellement les producteurs de toute la région.
Selon les prévisions de la Direction des services agricoles (DSA), la production de pommes de la wilaya, dont la récolte a débuté en septembre, devra atteindra, au terme de cette saison, plus de 265.000 quintaux, soit 36.000 qx de plus par rapport à lÆannée dernière. Cette récolte sera obtenue sur une superficie de 3.945 hectares dont 9 % sont nouvellement entrés en phase de production.
Un intense mouvement de véhicules de transport de marchandises, tous tonnages confondus, et immatriculés dans différentes wilayas du pays, caractérise chaque année cette région durant les deux mois consacrés à la récolte de pommes.
Selon la DSA, l’absence de gel et de chutes de grêlons, cette année, ainsi que l’acquisition par nombre d’agriculteurs de filets anti-grêlons, ont permis d’obtenir une récolte d’une "très bonne qualité".
La même source a, toutefois, noté que la technique du filet anti-grêlons demeure assez onéreuse puisque la couverture d’un hectare nécessite 800.000 dinars.
APS

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