lundi 17 septembre 2012

L’insertion des jeunes, axe majeur du programme de l’Unicef en Algérie


L’insertion sociale des jeunes constitue un axe majeur du programme du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (Unicef) en Algérie, a indiqué dimanche à Oran le représentant de cette institution, Thomas Davin.
"L’Unicef joue dans ce contexte un rôle de facilitation à travers l’accompagnement de la société civile en vue d’une meilleure compréhension des attentes des jeunes", a précisé M. Davin dans une déclaration à l’APS à l’issue de sa visite à l’école-chantier de l’association "Santé Sidi El-Houari" (SDH).
La visite à Oran du représentant de l’Unicef en Algérie intervient suite à la concrétisation par l’association SDH du projet "Jeunes acteurs pour le développement et l’inclusion sociale" (Jadis), réalisé dans le cadre d’un accord de coopération entre les deux parties.
La principale action menée au titre de ce partenariat consiste en une étude visant l’identification des causes de vulnérabilité des jeunes dans les sites du vieil Oran, dont une présentation est prévue lundi lors d’une rencontre en présence des autorités locales et du représentant de l’Unicef.
"L’une des raisons pour lesquelles l’Unicef soutient ce type de projet réside dans le travail accompli par l’association SDH qui met les jeunes au centre de leur espace de vie et de leur futur", a souligné M. Davin après avoir visité les différents ateliers de formation, animés au sein de l’école-chantier étendue sur 6.000 m2 au sein du quartier populaire de Sidi El-Houari.
Le représentant de l’Unicef a relevé "une force de participation constructive" chez les jeunes stagiaires et formateurs abordés, annonçant également que la réussite du projet "Jadis" incitera à la mise sur pied de nouveaux programmes de vocation similaire au profit d’autres partenaires du mouvement associatif.
M. Davin a mis en outre l’accent sur "la dimension multisectorielle" de l’engagement de son institution en Algérie, évoquant divers programmes menés notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la solidarité, de la jeunesse et de la communication.
Le président de l’association SDH a rappelé de son côté que 875 jeunes résidant dans les quartiers populaires de Sidi El-Houari, Ras El-Aïn et Planteurs ont été interrogés dans le cadre de cette étude menée par 27 universitaires formés aux techniques de sondage par un expert de l’Unicef.
Les points de vue des jeunes ont été recueillis durant la période allant de mars à juin derniers, avant d’être analysés par un professeur de sociologie de l’Université d’Oran en vue de cerner les principales contraintes soulevées, a-t-il expliqué.
L’école-chantier, agréée par l’Etat, a permis, depuis son ouverture en 2003, la formation de plus de 250 stagiaires dans divers segments tels que la maçonnerie traditionnelle, la taille de pierre, la charpente, la ferronnerie, la couture et le revêtement d’intérieur.
L’association SDH a été créée en 1991 par un groupe de bénévoles composé notamment de médecins, infirmiers et architectes avec, pour objectif principal, la réhabilitation du site historique des Bains Turcs et de l’Hôpital du Campement, situés à Sidi El-Houari et dont la construction remonte respectivement aux périodes ottomane et française.
APS

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