samedi 29 septembre 2012

USA: de plus en plus d'étrangers rachètent des maisons à prix plancher


25 000 euros pour une maison à Détroit, 55 000 euros à Atlanta, voilà où en est le marché de l'immobilier américain pour l'instant. C'est la conséquence de la crise des subprimes, de ces centaines de milliers de maisons saisies par les banques. De plus en plus d'étrangers rachètent ces maisons à prix plancher.
Jeudi soir, une agence immobilière d'Etterbeek organisait une réunion d'information autour d'un nouveau "produit", d'un "placement immobilier" développé pour surfer sur cette vague d'immobilier à bas coût. 
Pourquoi investir dans l'immobilier aux Etats Unis? D'abord, explique Bernard Petit, parce que les banques ne laissent plus les américains investir dans l'immobilier: "Les banques prêtent beaucoup moins qu'avant, elle demande des fonds propres à ceux qui veulent acheter une maison... ce que l'Américain endetté n'a pas". "On se retrouve donc dans un marché où les prix sont bas, où la demande locative est soutenue".
L'acheteur belge devient donc le propriétaire d'une maison et c'est une société de gestion qui s'occupe de la location. Un placement qui se veut clé en main, facile. Mais qui comporte, comme tout investissement immobilier, des risques auxquels il faut ajouter dans ce cas-ci la gestion à distance.
Parmi la cinquantaine de spectateurs présents ce soir dans les locaux de l'agence Cap Sud à Etterbeek, beaucoup sont séduits. Comme ce jeune cadre de 31 ans, propriétaire, qui envisage d'investir dans un second achat "mais avec des moyens beaucoup plus limités". Mais il est tout de même conscient que "c'est une opportunité à saisir suite à une crise qui a malheureusement mis pas mal de gens à la rue".
Avec les questions éthiques que ça pose, tout en sachant que les investisseurs étrangers relancent le marché immobilier américain. C'est ce qui se passe depuis quelques mois avec des maisons qui retrouvent une valeur. Et ça, c'est plutôt positif pour les américains dont la maison a échappé à une saisie pendant la crise.
Odile Leherte

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