jeudi 20 septembre 2012

Réhabiliter des métiers, créer de nouvelles spécialités, "une nécessité"


 
Le ministre de l’enseignement et de la formation professionnels, M. Mohamed Mebarki a souligné mercredi à Alger la "nécessité" de la réhabilitation de la formation professionnelle et des métiers en général et la création de nouvelles spécialités dans le cadre des besoins locaux et du marché du travail.
Invité de la chaîne 1 de la radio nationale, M. Mebarki a indiqué qu’en application des recommandations du président de la République et du gouvernement visant l’amélioration du service public, le ministère envisageait la réhabilitation de la formation professionnelle à travers la mise en place d’une série de mesures dont la reconsidération des diplômes délivrés par le secteur afin qu’ils soient en adéquation aux exigences du marché du travail.
Le ministre a mis en avant la nécessité de sensibiliser les jeunes à l’importance de la formation professionnelle et de les encourager à s’orienter vers les métiers et les professions reconnaissant, dans le même temps, que la société porte un regard "dépréciant" sur ces derniers en dépit de leur importance. Il a appelé, à ce propos, les médias à contribuer à la réhabilitation des métiers.
Le ministre a indiqué que la formation professionnelle comptait 212 spécialités sanctionnées par des diplômes, et dont 80 sont destinées aux jeunes ayant un niveau de 4e année moyenne, rappelant dans ce cadre que "le décret relatif aux conditions d’accès aux établissements de la formation professionnelle a été abrogé".
M. Mebarki a indiqué dans ce cadre que le choix des spécialités doit être "adapté aux besoins locaux du marché du travail", ajoutant que la nouvelle stratégie du secteur prenait en considération les développements en matière de technologies comme le dessalement de l’eau de mer et l’énergie solaire.
La vulgarisation de la formation, notamment en direction des femmes au foyer dans les hauts plateaux et les zones rurales, figure également parmi les recommandations du président de la République et du gouvernement, a souligné le ministre, ajoutant que dans ce cadre "cinq centres de formation itinérants seront mis en place cette année dans les régions des hauts plateaux et du Sahara".
Le programme du gouvernement préconise en outre la révision des méthodes d’orientation en général après la fin du cycle d’enseignement obligatoire, soit à l’age de 16 ans, a-t-il ajouté.
S’agissant des encadreurs, M. Mebarki a indiqué que ces derniers suivaient une formation continue annonçant la formation d’encadreurs dans les spécialités des nouvelles technologies en collaboration avec d’autres pays.
APS

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