L'Algérie parmi les 20 pays les plus avancés en matière de développement humain.
A la veille de la rencontre de deux jours du Symposium international de haut niveau intitulé «Développement humain et société de bien-être à l'aune de l'agenda post-2015», qui se tient à partir d'aujourd'hui au Palais des nations (Alger), une conférence de presse, coanimée par le président du Conseil national économique et social (Cnes), Mohamed Seghir Babès et par la coordinatrice résidente du Système des Nations unies en Algérie, Mme Cristina Amaral, a été organisée hier au niveau de Djenane El Mithak, à Alger.Il sagit pour le symposium, a expliqué Babès dans son introduction à cette rencontre avec la presse, de tracer les contours des discussions d'aujourd'hui et de mettre en relief le spectre indiciel en le rendant aussi proche que possible de la commission ad-hoc. Cette rencontre,
dira-t-il, constituera un «espace de débat autour de l'opportunité de renouveler la conception de ce type de développement». La société dans toutes ses composantes est interpellée à travers cette réunion pour se rapprocher le «plus possible» de la commission ad hoc. Organisé par le Cnes, en collaboration avec le programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le symposium mettra un focus sur les pays de la zone subsaharienne et s'emploiera à situer le degré de la barre de repère du niveau de vie de ces pays.
Pour Cristina Amaral, il sera question d'étudier et de cerner «l'écart entre les groupes de populations nanties et pauvres et de limiter les disparités d'iniquité qui peuvent apparaître». En effet, il sera procédé à la méthodologie de classement des pays selon leur niveau de vie et non pas selon le calcul de leur PIB (Production intérieure brut). Ce dernier repère ayant été longtemps un indicateur des progrès accomplis dans les niveaux et conditions de vie des populations. Il a été établi par ses concepteurs eux-mêmes qu'il n'était pas «un instrument approprié» même après avoir été «complété par des indices d'inégalité de répartition» lorsqu'il est traduit en parité de pouvoir d'achat (PPA). Elle a rappelé aussi que l'Algérie figurait parmi les 20 pays «les plus avancés» en matière de développement humain, citant un rapport international de 2013. La rencontre constituera également une occasion pour s'interroger sur les efforts attendus permettant aux pays qui accusent un important retard dans la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) de se hisser au niveau des objectifs du développement durable.
Le Symposium d'aujourd'hui et demain sera ponctué par diverses interventions qui seront données par d'éminentes personnalités du monde économique et social tant nationales qu'internationales venues, notamment de nombre de pays africains subsahariens, de New York (ONU) ou d'autres pays arabes.
L'expression
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