samedi 30 avril 2011

1er MAI Fête internationale du Travail : Le chômage une hantise planétaire


image
La fête du Travail a perdu de son éclat dans le monde entier. Elle n’est plus ce jour, où les prolétaires de tous les pays à défaut de s’unir montraient leur force.
Notre pays n’est pas le seul à avoir rompu avec les grandioses manifestations qui célèbrent les acquis des travailleurs. Quelle est la capitale du monde ou des défilés retiennent désormais l’attention ? La journée n’est que fériée et chômée, quelques organisations syndicales tentant tout de même de se manifester comme perpétuer une flamme vacillante. L’écroulement du monde socialiste a sonné le glas d’une époque ou la rhétorique en vogue faisait encore croire aux travailleurs que des lendemains meilleurs sont devant eux.
Cette illusion avait des échos même dans le monde libéral ou les syndicats avaient à  cœur de revendiquer. Les luttes sociales acculaient les capitalistes et constituaient partout un levier de changement politique. La crise n’avait pas encore entamé la détermination et les idéaux. Autres temps, autres mœurs. La valeur du travail a succombé devant le capital. La perspective historique s’est renversée. Ce ne sont plus les prolétaires qui sont le moteur de l’histoire mais les détenteurs de capitaux. Ils  affichent  partout une santé financière arrogante. Pire, dans le monde occidental, l’électorat populaire est tenté par les sirènes de l’extrême droite. Partout nous assistons à un recul de la croissance qui pousse les autorités à se concentrer sur le combat contre ce cancer des temps modernes qu’est devenu le chômage.
Peu de pays échappe à son emprise. C’est la hantise de tous les  gouvernants qui contiennent la précarité. Le plein emploi n’est assuré nulle part et les inégalités se creusent alourdissant un climat déjà morose. L’ascenseur social ne fonctionne pas et tout récemment en France, un sociologue a titré son livre d’enquête le descenseur social. Autrement dit, les enfants ne sont plus assurés de vivre comme les  parents. Des pays entiers recourent à des méthodes extrêmes  comme la baisse de salaires ou l’allongement de la durée des cotisations pour la sécurité sociale. L’Algérie n’échappe à ce cycle de l’histoire. Il y a une trentaine d’années, le chômage, le CDD n’étaient pas des termes familiers aux Algériens. Aujourd’hui, ils apprennent aussi à affronter les incertitudes d’une conjoncture difficile. A y regarder bien ; le pays ne s’en tire pas mal. Les facilités en matière de crédits destinés aux jeunes, la  relance des grands projets d’investissements publics donnent l’image d’un pays qui n’est pas englué dans le marais d’une crise économique sans perspective de sortie. Les revendications qui secouent la scène sociale peuvent même  être perçues comme de signes qui traduisent une demande légitime de mieux être. Certes, le pays connaît ses blocages, ses désillusions mais le travailleur entrevoit des lueurs d’un avenir meilleur. Peut être qu’a quelque chose de malheur est bon, c’est la rupture avec la culture de la rente qui peut redonner de la valeur à l’effort et partant d’un  pays qui reste encore à bâtir.

1 commentaire:

  1. c'est hyper impressionnant je vais sans doute le suggéré a mes amis sur ma page Facebook vous remercie bien pour cet article.

    RépondreSupprimer