En révélant le contenu des réformes politiques
Bouteflika lève la chape de plomb qui étouffe la société
Par Abdelkrim Ghezali
Enfin, les dés sont jetés et le premier magistrat a révélé le contenu des réformes politiques devant permettre aux Algériens de se réapproprier leur présent et leur avenir. Le discours d’hier, et au-delà de l’appréciation que s’en fait chacun, a incontestablement levé la chape de plomb qui étouffait la société, face à une situation de statu quo et d’inertie qui menaçait de provoquer une implosion aux conséquences imprévisibles. Cette situation a été aggravée par les déclarations irresponsables de certaines figures politiques qui, pour donner l’illusion d’être au fait des arcanes de la décision politique, écartent tout projet de réforme car l’état d’inertie actuelle semble arranger leur position confortable. Dès aujourd’hui, au moins psychologiquement, l’Algérien aura un autre regard sur ses lendemains. Le projet de réforme prendra certainement quelque temps pour voir le jour, mais la liberté des citoyens, leurs droits humains et leur dignité n’attendent pas pour être reconnus et se manifester dans l’exercice quotidien de sa citoyenneté. Car, au-delà de toutes les revendications légitimes de changement et de démocratie, il s’agit d’ores et déjà de consacrer la citoyenneté non seulement comme source de toute légitimité mais surtout comme finalité de toute action économique, sociale, politique et culturelle.Pourquoi les réformes politiques sont-elles aussi nécessaires que vitales ? En premier lieu parce qu’il est du droit de tout peuple de changer la configuration de son organisation politique à chaque fois qu’il en ressent le besoin et que ses forces vives l’expriment d’une manière ou d’une autre. Les Algériens dans leur majorité écrasante refusent la violence. C’est ce qui explique leur crainte de sortir dans la rue pour exprimer ce qu’ils veulent. Cependant, dans les stades, dans les manifestations de joie lors des exploits des Verts, dans les rassemblements de différentes catégories socioprofessionnels qui ont marqué le début de l’année 2011, les Algériens ont exprimé leur vœu d’en finir avec une situation étouffante et les forces d’inertie qui bloquent toute dynamique salvatrice. En second lieu, le changement s’impose parce que des forces opportunistes ont profité de la tragédie nationale pour accaparer la volonté populaire par un chantage ignoble qui ne laissait aucun autre choix aux citoyens, entre la peste et le choléra. En troisième lieu, la jeunesse d’aujourd’hui, au-delà de tous les reproches injustes formulés à son adresse par des paternalistes en mal de pouvoir, recèle une énergie et un génie que les tenants de la médiocrité étouffent pour ne pas être démasqués et débusqués de positions politiques et sociales mal acquises. Enfin, le changement est aussi nécessaire qu’urgent, parce qu’il faut agir et être maître de son destin avant de subir et de réagir en improvisant et en hypothéquant le destin de toute une nation.
Enfin, les dés sont jetés et le premier magistrat a révélé le contenu des réformes politiques devant permettre aux Algériens de se réapproprier leur présent et leur avenir. Le discours d’hier, et au-delà de l’appréciation que s’en fait chacun, a incontestablement levé la chape de plomb qui étouffait la société, face à une situation de statu quo et d’inertie qui menaçait de provoquer une implosion aux conséquences imprévisibles. Cette situation a été aggravée par les déclarations irresponsables de certaines figures politiques qui, pour donner l’illusion d’être au fait des arcanes de la décision politique, écartent tout projet de réforme car l’état d’inertie actuelle semble arranger leur position confortable. Dès aujourd’hui, au moins psychologiquement, l’Algérien aura un autre regard sur ses lendemains. Le projet de réforme prendra certainement quelque temps pour voir le jour, mais la liberté des citoyens, leurs droits humains et leur dignité n’attendent pas pour être reconnus et se manifester dans l’exercice quotidien de sa citoyenneté. Car, au-delà de toutes les revendications légitimes de changement et de démocratie, il s’agit d’ores et déjà de consacrer la citoyenneté non seulement comme source de toute légitimité mais surtout comme finalité de toute action économique, sociale, politique et culturelle.Pourquoi les réformes politiques sont-elles aussi nécessaires que vitales ? En premier lieu parce qu’il est du droit de tout peuple de changer la configuration de son organisation politique à chaque fois qu’il en ressent le besoin et que ses forces vives l’expriment d’une manière ou d’une autre. Les Algériens dans leur majorité écrasante refusent la violence. C’est ce qui explique leur crainte de sortir dans la rue pour exprimer ce qu’ils veulent. Cependant, dans les stades, dans les manifestations de joie lors des exploits des Verts, dans les rassemblements de différentes catégories socioprofessionnels qui ont marqué le début de l’année 2011, les Algériens ont exprimé leur vœu d’en finir avec une situation étouffante et les forces d’inertie qui bloquent toute dynamique salvatrice. En second lieu, le changement s’impose parce que des forces opportunistes ont profité de la tragédie nationale pour accaparer la volonté populaire par un chantage ignoble qui ne laissait aucun autre choix aux citoyens, entre la peste et le choléra. En troisième lieu, la jeunesse d’aujourd’hui, au-delà de tous les reproches injustes formulés à son adresse par des paternalistes en mal de pouvoir, recèle une énergie et un génie que les tenants de la médiocrité étouffent pour ne pas être démasqués et débusqués de positions politiques et sociales mal acquises. Enfin, le changement est aussi nécessaire qu’urgent, parce qu’il faut agir et être maître de son destin avant de subir et de réagir en improvisant et en hypothéquant le destin de toute une nation.
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