mercredi 9 mai 2012

Le président Bouteflika demande à la jeunesse de préserver le pays et de veiller à sa sauvegarde


SETIF - Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé, mardi à Sétif, les jeunes algériens à préserver le pays, affirmant que l’Algérie est entre les mains de la nouvelle génération qui a la responsabilité de "veiller à sa sauvegarde".
"L’Algérie est entre vos mains. Votre devoir est de la préserver. Ne l’abandonnez pas à ceux qui lui veulent du mal", a insisté le président de la République à l’adresse des jeunes dans un discours à l’occasion de la commémoration du 67e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, ajoutant que "l’avenir vous appartient et vous devez vous préparer à assumer cette responsabilité".
"Jeunes algériens, vous devez vous préparer à assumer des responsabilités à l’avenir en vous impliquant davantage dans l’action politique et associative", a encore soutenu le président Bouteflika pour qui les jeunes "doivent montrer qu’ils sont capables de reprendre le flambeau et d’occuper les plus hautes fonctions dans l’Etat".
A cet égard, le chef de l’Etat a exhorté les Algériens à participer "massivement" aux élections législatives de jeudi pour choisir leurs représentants dans le futur parlement parmi les hommes et les femmes les "plus compétents", réaffirmant l’importance de ce rendez-vous électoral qui "barrera la route aux forces du mal qui veulent nuire à l’Algérie comme elles l’ont fait avec d’autres pays arabes".
"Le peuple qui a consenti de lourds sacrifices pour libérer son pays du joug colonial doit montrer qu’il est à la hauteur des défis et qu’il est digne de respect", a martelé le président de la République.
Reprenant ses propos lors de sa visite à Arzew, à l’occasion du double anniversaire du 24 février, le président Bouteflika a affirmé que "notre génération a fait ce qu’elle avait à faire et à l’impossible nul n’est tenu", incitant les jeunes à s’intéresser à l’histoire de leur pays et à ses héros, "ces artisans de la guerre de libération qui ont payé de leur vie le prix de l’indépendance".
"Notre tort est de n’avoir pas permis à notre jeunesse de bien connaître l’histoire de son pays", a cependant reconnu le chef de l’Etat qui a estimé nécessaire que "nous méditions notre passé pour mieux nous connaître".
Le président de la République a mis en avant l’importance du rôle des moudjahidine dans la transmission du message de Novembre aux nouvelles générations, soulignant l’impératif d’apprécier, à juste titre, les sacrifices "colossaux" consentis par les aînés durant la guerre de libération.
"Il faut donner à tout un chacun ce qu’il lui appartient tout comme il faut œuvrer à approfondir davantage la réconciliation nationale, mais nous ne dialoguerons pas avec les instigateurs de la violence", a lancé le président Bouteflika.
Par ailleurs, le chef de l’Etat s’est félicité des réalisations accomplies dans différents domaines pendant 50 ans d’indépendance, appelant à ne pas les minimiser. Il a cité, à ce titre, l’exemple de pays connus, comme la France "qui a mis près de 10 siècles pour édifier sa démocratie".
"Ceux qui ont vécu les affres du colonialisme mesurent l’ampleur des souffrances endurées par notre peuple et savent que l’Algérie indépendante a pu réaliser, en peu de temps, un saut qualitatif en matière de développement et de progrès", a enchaîné le président Bouteflika, ajoutant que "ces réalisations ne sont pas venues du néant, mais qu’elles sont les fruits des sacrifices consentis par nos aînés".
"Nous avons capitalisé des réalisations majeures dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement, du logement, de la santé, des infrastructures et bien d’autres, mais il en est qui s’acharnent à vouloir minimiser leur importance. Nous demandons au peuple d’être patient, car toutes les attentes seront concrétisées de manière progressive", a-t-il poursuivi.
"L’Algérie repose sur des bases solides", a souligné le président de la République, admettant toutefois que "ce qui nous fait défaut, c’est l’esprit de responsabilité collective dans la recherche de solutions aux problèmes qui se posent".
APS

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