mercredi 16 mai 2012

Solidarité dans les emplois


Pendant longtemps, le commerce informel est condamné, chassé et pourchassé. Premièrement, sur le plan de la fiscalité, il est inconnu car non identifié, non enregistré. Toléré ? Pas dans les discours officiels. Des ateliers clandestins fonctionnent partout. A la vue de tous ? Nous n'avions pas tellement entendu parler de démantèlement des ateliers clandestins.  Au lancement à la fois du pluralisme politique et de l'économie de marché, il était question d'assainir les deux domaines. Faire apparaître au grand jour l'iceberg politique immergé, à savoir ce qui était clandestin, c'est-à-dire les courants politiques opposés et faire émerger l'iceberg économique immergé, à savoir le commerce informel. La solution préconisée est la même, soit légaliser les courants opposants, et légaliser le commerce informel, ou plutôt les commerçants qui œuvraient dans le commercial informel. Les premiers étaient invités à déposer auprès du ministère de l'Intérieur le dossier de création de partis politiques pour activer légalement, tandis que les seconds étaient invités à déposer auprès du centre du registre de commerce le dossier de régularisation pour activer légalement dans le cadre de la loi. On appelait à légaliser le " trabendo ". tout a changé aujourd'hui. Dans le domaine politique, les anciens courants politiques qui activaient dans la clandestinité sont devenus des partis politiques. Le problème demeure entier dans le domaine du commerce informel. On ne se souvient pas avoir entendu les gouvernants intégrer ce concept dans la politique d'action présentée devant l'Assemblée nationale ni les parlementaires en parler. On ne parle pas de solidarité dans le cadre de l'emploi. On ne parle plus de bénéfices à partager, ni des dividendes de la croissance, ni même de partage de prospérité à l'intérieur du pays, si prospérité existe. La mondialisation vient compliquer davantage les données en créant des inégalités entre pays et des inégalités au sein des pays.  On dit que les richesses ne se partagent pas avec équité alors même que pour les pays en développement, comme dans notre pays plus particulièrement, ce n'est pas la croissance qui est redistribuée, ni la richesse créeé, mais la rente pétrolière. On aurait bien aimé que la prospérité déborde au délai des frontières tout comme le promet la mondialisation, mais il n'y a que les problèmes des grandes puissances qui deviennent indivisibles, et pas la prospérité.  Même quand il est soutenu que la sécurité est indivisible, les grandes puissances ne s'intéressent à la coopération internationale que dans la dimension qui possède des implications sur leurs intérêts.
NB

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