La fête mondiale des femmes qui est célébrée chaque 8 mars, donne l’occasion aux femmes de faire le bilan de leur combat. Cette année, les femmes maliennes fêteront autrement à cause de l’état d’urgence suscité par la crise du Nord.
A l’instar des autres pays du monde, les femmes maliennes célèbrent leur journée dans la plus grande sobriété. Le pays est engagé dans la guerre contre les terroristes qui ont occupé le septentrion malien depuis plus de 10 mois. Une situation qui affecte les femmes maliennes consternées par les exactions et viols subis par leur sœur du Nord de la part des groupes rebelles. Des crimes qui ne resteront pas impunis.
Mais, elle va permettre à la gent féminine malienne de procéder à des plaidoyers en faveur des femmes et des filles violées dans le septentrion auprès des organisations de droit de l’homme pour qu’enfin justice soit rendue.
Il faut noter que la présente crise a affecté gravement les femmes du Nord qui ont fui la guerre et les exactions des groupes rebelles. Elles vivent des pires conditions dans leur exil et à travers le pays.
Cette crise vient porter un coup dur aux acquis de plusieurs décennies de combats des femmes dans notre pays. Il s’agit entre autres de combats pour l’égalité de genre, le respect du droit de l’enfant et de la fille, la scolarisation des filles, la représentativité des femmes dans les instances de prise décisions, le droit aux soins et à la protection. Certes, il ya eut des acquis, mais beaucoup de chemin reste à faire pour l’atteinte des objectifs de développement du millénaire pour les femmes.
Ousmane Daou
Mais, elle va permettre à la gent féminine malienne de procéder à des plaidoyers en faveur des femmes et des filles violées dans le septentrion auprès des organisations de droit de l’homme pour qu’enfin justice soit rendue.
Il faut noter que la présente crise a affecté gravement les femmes du Nord qui ont fui la guerre et les exactions des groupes rebelles. Elles vivent des pires conditions dans leur exil et à travers le pays.
Cette crise vient porter un coup dur aux acquis de plusieurs décennies de combats des femmes dans notre pays. Il s’agit entre autres de combats pour l’égalité de genre, le respect du droit de l’enfant et de la fille, la scolarisation des filles, la représentativité des femmes dans les instances de prise décisions, le droit aux soins et à la protection. Certes, il ya eut des acquis, mais beaucoup de chemin reste à faire pour l’atteinte des objectifs de développement du millénaire pour les femmes.
Ousmane Daou
Source: L'Indicateur du Renouveau
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