mardi 19 mars 2013

Les réseaux sociaux s’invitent dans les entreprises algériennes effet de mode ou source de rentabilité ?


Bien que sa progression reste lente, l’utilisation des  nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC), plus précisément les réseaux sociaux par les entreprises et organisations algériennes est une pratique qui tend à se généraliser. En effet, si 32% des internautes algériens déclarent se connecter à Internet pour accéder aux réseaux sociaux, les entreprises n’ont plus le choix quant à elles de fuir les réseaux, non par effet de mode, mais par l’apport en termes de valeur ajoutée qu’ils leur procurent.                 
Plusieurs d’entre elles sont d’ailleurs actives sur les réseaux, notamment celles de la téléphonie mobile et concessionnaires automobiles  : Nedjma, Djezzy, Samsung, Renault Algérie, Sony Mobile DZ ou encore Mobilis. Selon les statistiques communiquées par le site Internet socialbakers.com, avec 4 322 820 d’utilisateurs, Facebook est de loin le premier réseau social utilisé par les internautes algériens. L’étude Webdialna dans sa quatrième  édition datant d’octobre 2012 révèle que 66,4% des utilisateurs y passent plus de 30mn/jour. Ces internautes représentent pour les entreprises des millions de clients potentiels qu’il est possible de capter en si peu de temps grâce à la viralité de l’information. Si pour certains ces réseaux ne sont autre qu’un effet de mode, ils ont séduit un bon nombre d’entreprises algériennes qui les utilisent.
La question qui se pose aujourd’hui est de savoir si le choix d’y être présent peut apporter une valeur ajoutée à l’entreprise au point où il est devenu indispensable d’y être et de fournir une animation régulière ? «Si, au début, l’enjeu pour les entreprises était d’être présentes sur les réseaux sociaux, maintenant on est passé à une autre étape, celle de la communication et de la création de contenu. Que ce soit sous forme d’applications, de web-séries… les entreprises font appel aux icones du web ayant déjà leurs réseaux, leurs fans et leur capital de sympathie, ce qui est le cas par exemple pour Djezzy avec Irban», estime Nassim Lounes, spécialiste en webmarketing. 
Hind Slamani
EL WATAN

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