Une cérémonie de signature de conventions a eu lieu jeudi à l'hôtel El-Djazaïr en présence du secrétaire d'État chargé du Tourisme, Mohamed-Amine Hadj Saïd. Deux conventions ont été signées entre l’Office national algérien du tourisme (Onat), le groupement d’agences de voyages Sélectour et la compagnie nationale Air Algérie représentés respectivement par Mohamed-Chérif Selatnia, Patrick Abisset et Abdelkrim Boultif.
Présentant l’objet de ces accords, le directeur général de l’Onat, Mohamed-Chérif Selatnia, a expliqué succinctement qu’Air Algérie, transporteur, allait contribuer à cette opération de promotion de la destination Algérie par des prix attractifs, Sélectour par la distribution du produit à travers ses 1 200 points de vente en France et, enfin, l’Onat par la prestation touristique in situ. Il convient de signaler d’abord que Sélectour est devenu en 2010 le réseau d’agences de voyages le plus étoffé dans l’Hexagone après la fusion avec le groupement Afat. À travers ses 1 200 agences de voyages, Sélectour réalise 25% des ventes totales en France. D’aucuns estiment que l’Algérie dispose dans un tel partenaire d’une véritable “puissance de frappe” en France. Et pour donner un contenu opérationnel à cette collaboration, deux produits sont déjà fins prêts et devraient être commercialisés, dès la fin du mois de mars. Il s'agit de packages complet : avion + séjour au départ de Paris, Marseille et Lyon, pour des séjours dans les stations thermales de hammam Bouhanifia et hammam Guergour.
Pour ce faire, les Entreprises de gestion touristique Est et Tlemcen qui gèrent actuellement ces établissements vont être mises à contribution pour assurer des prestations de qualité, d'autant qu'une enveloppe conséquente est consacrée par l’État pour leur réhabilitation et leur modernisation. Onze milliards de dinars ont été dégagés pour la réhabilitation d’une dizaine de stations thermales dont notamment les établissements précités. S’agissant du cas spécifique de hammam Guergour dont l’état de vétusté est très avancé, un budget de plus de 800 millions de dinars a été avancé.
Les appels d’offres pour les études de réalisation ont déjà été lancés. Les ouvertures des plis devraient se dérouler, pour certaines, au courant de ce mois. D’après nos sources, plusieurs bureaux d’études spécialisés étrangers sont en lice. Le partenaire français, qui s’engage donc “en connaissance de cause”, a eu tout le loisir de constater par lui-même, à l’occasion d’un Eductour organisé par l’Onat, les insuffisances des établissements en question : un tableau sans complaisance et surtout sans langue de bois s’est dressé à lui. Cette démarche nouvelle qui traduit d’une certaine manière la volonté de “se mettre aux normes” semble avoir convaincu M. Abisset qui, enthousiaste, dit vouloir “apprendre l’Algérie”. “Je suis sincère, j’y crois !” L’opérateur français a été non seulement impressionné par le potentiel touristique du pays mais aussi par la motivation des professionnels du secteur ainsi que par l’accueil des Algériens. Le pragmatisme étant, en outre, une vertu cardinale dans le domaine du tourisme, les Français semblent avoir été séduits par “la gestion du détail” décelé chez leurs interlocuteurs algériens. L’idée même de vendre du produit thermal en France est née à la suite d’une observation pratique : de retour au bled, nombre de nos compatriotes résidant en France souhaitaient allier leurs visites familiales avec des cures thermales. D’autres sont enclins à découvrir des régions du pays qu’ils ne connaissent pas. Ces programmes offrent l’avantage d’être des produits complets à des prix attractifs. Ils serviront sans aucun doute de “produits d’appel”. Car pour les deux leaders du marché, français et algérien, aucune opportunité n’est à exclure. Et surtout pas le tourisme saharien. “L’idée est de créer de la diversité. Et pour cela, l’Algérie s’y prête bien !” explique M. Abisset. Au-delà de l’aspect conjoncturel, le secrétaire d'État chargé du Tourisme, Mohamed-Amine Hadj Saïd, a indiqué, pour sa part, que cette opération s’inscrivait dans le cadre du Schéma directeur de l'aménagement touristique (Sdat) qui, selon lui, commence, aujourd’hui, à donner ses fruits.
Pour M. Hadj Saïd, la signature d’une convention avec Sélectour constitue “le couronnement” de la participation de l’Algérie aux différents salons internationaux. Et il n’est sûrement pas question de rester en si bon chemin puisque, jeudi, l’Office national du tourisme (ONT) a annoncé sa participation à la 47e édition de la Bourse internationale du tourisme ITB-Berlin qui se tiendra du 6 au 10 mars en Allemagne.
Présentant l’objet de ces accords, le directeur général de l’Onat, Mohamed-Chérif Selatnia, a expliqué succinctement qu’Air Algérie, transporteur, allait contribuer à cette opération de promotion de la destination Algérie par des prix attractifs, Sélectour par la distribution du produit à travers ses 1 200 points de vente en France et, enfin, l’Onat par la prestation touristique in situ. Il convient de signaler d’abord que Sélectour est devenu en 2010 le réseau d’agences de voyages le plus étoffé dans l’Hexagone après la fusion avec le groupement Afat. À travers ses 1 200 agences de voyages, Sélectour réalise 25% des ventes totales en France. D’aucuns estiment que l’Algérie dispose dans un tel partenaire d’une véritable “puissance de frappe” en France. Et pour donner un contenu opérationnel à cette collaboration, deux produits sont déjà fins prêts et devraient être commercialisés, dès la fin du mois de mars. Il s'agit de packages complet : avion + séjour au départ de Paris, Marseille et Lyon, pour des séjours dans les stations thermales de hammam Bouhanifia et hammam Guergour.
Pour ce faire, les Entreprises de gestion touristique Est et Tlemcen qui gèrent actuellement ces établissements vont être mises à contribution pour assurer des prestations de qualité, d'autant qu'une enveloppe conséquente est consacrée par l’État pour leur réhabilitation et leur modernisation. Onze milliards de dinars ont été dégagés pour la réhabilitation d’une dizaine de stations thermales dont notamment les établissements précités. S’agissant du cas spécifique de hammam Guergour dont l’état de vétusté est très avancé, un budget de plus de 800 millions de dinars a été avancé.
Les appels d’offres pour les études de réalisation ont déjà été lancés. Les ouvertures des plis devraient se dérouler, pour certaines, au courant de ce mois. D’après nos sources, plusieurs bureaux d’études spécialisés étrangers sont en lice. Le partenaire français, qui s’engage donc “en connaissance de cause”, a eu tout le loisir de constater par lui-même, à l’occasion d’un Eductour organisé par l’Onat, les insuffisances des établissements en question : un tableau sans complaisance et surtout sans langue de bois s’est dressé à lui. Cette démarche nouvelle qui traduit d’une certaine manière la volonté de “se mettre aux normes” semble avoir convaincu M. Abisset qui, enthousiaste, dit vouloir “apprendre l’Algérie”. “Je suis sincère, j’y crois !” L’opérateur français a été non seulement impressionné par le potentiel touristique du pays mais aussi par la motivation des professionnels du secteur ainsi que par l’accueil des Algériens. Le pragmatisme étant, en outre, une vertu cardinale dans le domaine du tourisme, les Français semblent avoir été séduits par “la gestion du détail” décelé chez leurs interlocuteurs algériens. L’idée même de vendre du produit thermal en France est née à la suite d’une observation pratique : de retour au bled, nombre de nos compatriotes résidant en France souhaitaient allier leurs visites familiales avec des cures thermales. D’autres sont enclins à découvrir des régions du pays qu’ils ne connaissent pas. Ces programmes offrent l’avantage d’être des produits complets à des prix attractifs. Ils serviront sans aucun doute de “produits d’appel”. Car pour les deux leaders du marché, français et algérien, aucune opportunité n’est à exclure. Et surtout pas le tourisme saharien. “L’idée est de créer de la diversité. Et pour cela, l’Algérie s’y prête bien !” explique M. Abisset. Au-delà de l’aspect conjoncturel, le secrétaire d'État chargé du Tourisme, Mohamed-Amine Hadj Saïd, a indiqué, pour sa part, que cette opération s’inscrivait dans le cadre du Schéma directeur de l'aménagement touristique (Sdat) qui, selon lui, commence, aujourd’hui, à donner ses fruits.
Pour M. Hadj Saïd, la signature d’une convention avec Sélectour constitue “le couronnement” de la participation de l’Algérie aux différents salons internationaux. Et il n’est sûrement pas question de rester en si bon chemin puisque, jeudi, l’Office national du tourisme (ONT) a annoncé sa participation à la 47e édition de la Bourse internationale du tourisme ITB-Berlin qui se tiendra du 6 au 10 mars en Allemagne.
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