mardi 27 mars 2012

Karim Belaïd, expert en télécommunications et infrastructures aux Etats-Unis : «Il n’y a pas d’autre choix, il faut aider les jeunes»

Entretien réalisé par
Smaïl Boughazi
 
La Tribune : vous êtes ici à Alger pour participer au forum. Comment évaluez-vous cette rencontre ?
Karim Belaïd : Ce qui se passe maintenant, c’est quelque chose d’extraordinaire. C’est quelque chose de positif. Cependant, nous sommes au courant de la situation de notre pays. Et il y a une réalité qu’il ne faut pas ignorer et une autre réalité aux Etats-Unis ou dans le monde occidental. Mais, il faut créer des passerelles entre les deux mondes. Je pense que nous avons les capacités de le faire parce que nous connaissons bien l’Algérie – je suis né en Algérie – et nous avons vécu une réalité qui nous a apporté en matière d’expérience quelque chose d’extraordinaire, et nous allons fournir de l’aide à notre pays parce qu’il en a besoin. Surtout pour les jeunes. Pourquoi ? Parce que c’est l’avenir, ce sont les générations qui vont fonder le développement du pays dans le futur, et nous allons les équiper avec tout les moyens et les outils pour le développement de l’entrepreneuriat.
 
Vous avez parlé de passerelles. Comment peut-on matérialiser ce projet ? 
Nous avons des experts dans le domaine la gestion d’entreprises, dans l’informatique, etc. Ils ont un potentiel extraordinaire pour mobiliser la jeunesse algérienne. Pour le moment, la réalité en Algérie, ce n’est pas l’idéal, cependant il faut progresser, il faut avoir une attitude positive pour changer les choses. Il faut adopter des solutions qui seront conséquemment adéquates au système algérien. 
Le problème en Algérie, c’est qu’il y a une absence totale du linking ou le «briging». C’est vrai qu’on a organisé des conférences, des rencontres, mais il n’ y a pas eu de suivi.  Nous sommes conscient de ce problème et nous allons faire de notre mieux pour le redresser. Si par exemple on constate des contraintes au niveau de l’administration algérienne nous allons essayer de les aplanir, on ne s’intéresse pas à la politique notre problème principal c’est d’aider les jeunes entrepreneurs par le biais d’accès directs au potentiel algérien qui réside aux Etats-Unis à travers une base de données. Le gouvernement ne doit pas ignorer l’aspect globalisation. Il faut qu’il fasse en sorte d’aider et d’ouvrir des canaux avec la diaspora et créer des passerelles. Il n’y a pas d’autres choix. Il faut aider les jeunes.

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