Le candidat socialiste à l'élection présidentielle française, François Hollande, a salué jeudi la mémoire de l'ex-président algérien Ahmed Ben Bella, décédé mercredi, qui restera selon lui "l'un des symboles" de l'indépendance de l'Algérie.
Dans un communiqué, François Hollande tient à "saluer la mémoire de M. Ahmed Ben Bella qui fut en 1962 le premier président de la République algérienne et dont nous venons d'apprendre la disparition". Il rappelle qu'il l'avait rencontré lors de son dernier séjour en Algérie en décembre 2010.
Ahmed Ben Bella, poursuit François Hollande, "restera, pour les Français et pour les Algériens, l'un des symboles d'une étape historique décisive de nos deux pays".
"Cinquante ans après l'indépendance de l'Algérie, et quelques semaines après l'anniversaire des accords d'Evian, je forme le voeu que les peuples algérien et français puissent s'engager dans une nouvelle ère de coopération", conclut le prétendant à l'Elysée, donné gagnant au second tour par tous les sondages.
L'ex-président Ben Bella, 95 ans, l'un des pionniers du déclenchement de la guerre d'indépendance de l'Algérie, est décédé mercredi à son domicile d'Alger et sera enterré vendredi dans le cadre de funérailles nationales au grand cimetière El Alia d'Alger, dans le Carré des martyrs. La présidence a décrété un deuil national de huit jours à partir du jour de sa mort.
François Hollande est le premier responsable politique français de premier plan à réagir à la mort de l'ex-président algérien. Ni le président Nicolas Sarkozy, candidat à sa propre succession au scrutin des 22 avril et 6 mai, ni le gouvernement français ne s'étaient exprimés jeudi en fin de matinée sur ce décès, annoncé à Alger mercredi en fin de journée.
© Agence France-Presse
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