jeudi 12 avril 2012

Salon international des deux-roues Un rendez-vous des passionnés et des professionnels


Les professionnels et les amateurs des deux-roues auront à découvrir, à l’occasion du 5e salon international qui se tiendra du 16 au 20 avril, une gamme variée de « produits ». En marge du salon, les organisateurs prévoient des conférences débat sur le thème de la législation qui régit l’utilisation des cycles et motocycles en Algérie et la prévention routière, animées par les représentants de la gendarmerie nationale, de la DGSN, des douanes et de la protection civile. Plus de vingt concessionnaires représentant des marques étrangères y prendront part. Des exhibions de sports extrême (show VTT Trial, VTT Sreet et Show parcours) sont aussi au programme. La fédération de cyclisme y prévoit des compétitions officielles où des brevets de cyclisme seront décernés aux participants. Au cours de la conférence de presse organisée hier, à la Safex, Rabah Ouchaoua, directeur du salon, a appelé a réglementer le marché des cycles et motocycles qui reste sous l’emprise des importateurs qui inondent le marché de produits bas de gamme tout en négligeant l’aspect sécurité. « Contrairement aux accidents de voiture, ceux provoqués par les deux-roues restent inconnus », explique Rabah Ouchaoua. Aussi, il invite la gendarmerie nationale et la DGSN à communiquer ces chiffres. Au cours de la conférence de presse, des intervenants se sont interrogés sur l’absence d’un vélodrome où les jeunes pourront s’exprimer en toute sécurité. « Il n’y a aucun circuit où on peut encadrer ces jeunes qui prennent des risques sur les routes », soutient le président de la fédération de cyclisme qui s’interroge sur le pourquoi de « l’interdiction d’importation de vélos ». Les intervenants ont également soulevé l’absence de port de casque alors que la loi en fait obligation. Ils estiment enfin que la progression de ce marché est très lente ces cinq dernières années à cause des taxes douanières élevées. Pour eux, même les compagnies d’assurance ne s’intéressent pas à ce genre de moyens de locomotion et n’offrent aucun service ni produit à leurs utilisateurs, en dehors d’une simple police d’assurance en cas de contrôle.
Mokhtar Kedada

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire