mardi 17 avril 2012

Sept nouvelles aires spécialement protégées en Méditerranée


Vingt et un pays méditerranéens ont approuvé par consensus l’inscription de sept nouveaux sites sur la liste des Aspim (Aires spécialement protégées d’importance méditerranéenne).

Trois en Italie, deux au Liban et deux en France. Les Aspim sont des sites «d’importance dans la conservation des constituants de la diversité biologique dans la Méditerranée, contenant les écosystèmes spécifiques à cette mer ou les habitats liés à des espèces menacées. Ils sont d’intérêt particulier dans les domaines de la science, l’esthétique, la culture ou l’éducation», selon la définition par le protocole de 1995 de la Convention de Barcelone.  Les 7 nouveaux sites viendront s’ajouter aux 32 déjà inscrits et situés dans les eaux des juridictions nationales des parties contractantes, mais aussi en haute mer comme le sanctuaire de Pelagos pour les mammifères marins commun à Monaco, l’Italie et la France. L’Italie et l’Espagne ont le plus grand nombre d’Aspim inscrites. La Tunisie en a trois, le Maroc une seule, le PN de Hoceïma, et l’Algérie deux avec les îles Habibas au nord de Bou Zedjar (Témouchent) et la réserve naturelle du Banc des Kabyles, un haut fond dans la partie marine du PN de Taza (Jijel).
Les zones marines des PN de Gouraya (Béjaïa) et d’El Kala (Tarf) sont des zones qui ont été reconnues aussi d’importance méditerranéenne et leur inscription est à l’étude. Trois autres sont en projet, l’île de Rachgoun qui est aussi zone humide classée Ramsar, et la réserve du mont Chenoua. Le littoral de l’Algérie, long de 1200 km, est jalonné de criques désertes, de calanques, de petites anses qui alternent avec de longues baies profondes au sable fin. Le relief sous-marin est aussi découpé que le rivage. Cette morphologique a avantagé la variété des paysages sous-marins et leur exceptionnelle diversité faunistique et  floristique. Contrairement à l’idée répandue, les fonds marins sont relativement bien préservés si on les compare aux rivages du nord de la «Mare Nostrum», ce qui est un avantage pour les politiques de conservation dans lesquelles l’Algérie a promis de s’engager, mais comme partout ailleurs les menaces sont nombreuses.
 
Slim Sadki
 

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