L’Algérie a décidé de participer à l’emprunt lancé par le Fonds monétaire international (FMI) avec un montant de cinq milliards de dollars, a indiqué hier un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d’Algérie.
La participation algérienne s’effectuera sous forme d’accord d’achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), précise la même source. Les pays membres du FMI souhaitant souscrire à cet emprunt peuvent le faire soit sous forme d’accord de prêt bilatéral ou d’accord d’achat de tires. L’Algérie a donc choisi d’opter pour la seconde formule, avec une participation pour un montant de cinq milliards de dollars, «un niveau intermédiaire» par rapport aux souscriptions annoncées par les autres pays. Techniquement, la participation à cet emprunt constitue une opération qui «s’inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change», souligne le communiqué. Selon les caractéristiques arrêtées par le FMI, les montants souscrits dans le cadre de cet emprunt font partie intégrante des réserves du pays participant. Cette opération constitue «une bonne opportunité pour l’Algérie de diversifier ses placements sous deux angles». D’abord, sous l’angle qualité de l’emprunteur, et donc qualité de l’instrument financier, le FMI étant une institution financière multilatérale et de premier ordre, ce qui permet «un niveau de sécurité élevé des placements». Ensuite, sous l’angle monnaie de dénomination, puisque les titres dans le cadre de cet emprunt seront libellés en DTS (unité de compte du FMI déterminée sur la base d’un panier de devises largement utilisées dans les marchés financiers), ce qui élargira la composition par devises des réserves de change, «atténuant davantage les risques de change sous-jacents», note la même source. Les titres sont porteurs d’intérêts au taux DTS tel que déterminé sur la base des taux de marché des taux de monnaies composant le DTS, à savoir le dollar, l’euro, le yen et la livre sterling. «Cette caractéristique atténue les risques de fluctuation des taux d’intérêt et constitue donc un élément positif qui contribue à la stabilité des taux d’intérêt du DTS et lui confère un rendement équivalent, voire supérieur à celui d’un titre souverain de premier rang», note le communiqué.
Outre ces avantages financiers et le fait qu’elle place l’Algérie parmi les pays créanciers du FMI, l’acquisition de titres du Fonds «constitue une contribution aux actions de la communauté internationale, y compris du FMI, visant à endiguer l’impact de la crise économique et financière globale sur l’ensemble des pays, y compris l’Algérie». L’acquisition des titres DTS participe positivement à l’image du pays au sein de la communauté internationale et contribue au renforcement des relations institutionnelles avec le FMI, souligne la même source. A noter que le FMI a lancé, dans le cadre du renforcement de ses ressources, un emprunt auprès des pays membres disposant d’une viabilité financière externe solide, dont l’Algérie, viabilité qui s’apprécie dans le contexte d’une gestion macroéconomique saine.
EL MOUDJAHID
La participation algérienne s’effectuera sous forme d’accord d’achat de titres libellés en Droits de tirage spéciaux (DTS), précise la même source. Les pays membres du FMI souhaitant souscrire à cet emprunt peuvent le faire soit sous forme d’accord de prêt bilatéral ou d’accord d’achat de tires. L’Algérie a donc choisi d’opter pour la seconde formule, avec une participation pour un montant de cinq milliards de dollars, «un niveau intermédiaire» par rapport aux souscriptions annoncées par les autres pays. Techniquement, la participation à cet emprunt constitue une opération qui «s’inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change», souligne le communiqué. Selon les caractéristiques arrêtées par le FMI, les montants souscrits dans le cadre de cet emprunt font partie intégrante des réserves du pays participant. Cette opération constitue «une bonne opportunité pour l’Algérie de diversifier ses placements sous deux angles». D’abord, sous l’angle qualité de l’emprunteur, et donc qualité de l’instrument financier, le FMI étant une institution financière multilatérale et de premier ordre, ce qui permet «un niveau de sécurité élevé des placements». Ensuite, sous l’angle monnaie de dénomination, puisque les titres dans le cadre de cet emprunt seront libellés en DTS (unité de compte du FMI déterminée sur la base d’un panier de devises largement utilisées dans les marchés financiers), ce qui élargira la composition par devises des réserves de change, «atténuant davantage les risques de change sous-jacents», note la même source. Les titres sont porteurs d’intérêts au taux DTS tel que déterminé sur la base des taux de marché des taux de monnaies composant le DTS, à savoir le dollar, l’euro, le yen et la livre sterling. «Cette caractéristique atténue les risques de fluctuation des taux d’intérêt et constitue donc un élément positif qui contribue à la stabilité des taux d’intérêt du DTS et lui confère un rendement équivalent, voire supérieur à celui d’un titre souverain de premier rang», note le communiqué.
Outre ces avantages financiers et le fait qu’elle place l’Algérie parmi les pays créanciers du FMI, l’acquisition de titres du Fonds «constitue une contribution aux actions de la communauté internationale, y compris du FMI, visant à endiguer l’impact de la crise économique et financière globale sur l’ensemble des pays, y compris l’Algérie». L’acquisition des titres DTS participe positivement à l’image du pays au sein de la communauté internationale et contribue au renforcement des relations institutionnelles avec le FMI, souligne la même source. A noter que le FMI a lancé, dans le cadre du renforcement de ses ressources, un emprunt auprès des pays membres disposant d’une viabilité financière externe solide, dont l’Algérie, viabilité qui s’apprécie dans le contexte d’une gestion macroéconomique saine.
EL MOUDJAHID
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire