L’Algérie sera représentée au concours officiel de la 17éme édition du festival " Arabian Sights Film Festival" à Washington du 25 octobre au 4 novembre 2012 par les films "El Gusto" de Safinez Bousbia et "Combien tu m’aimes" de Fatma Zohra Zaamoum, lit-on sur le site électronique de cette manifestation.
Les deux films seront projetés aux cotes de dix autres représentants, outre l’Algérie, l’Egypte, le Liban, le Maroc, les Emirats Arabes Unis, l’Irlande et la France en présence de la réalisatrice Bousbia, selon les organisateurs.
El Gusto (la bonne humeur) (2011), raconte en 1h 28 mn les retrouvailles de plus de 40 ans entre des musiciens algérois (juifs et musulmans), d’anciens élèves du maître de la chanson chaabi, Cheikh Mohamed El Anka.
La rencontre de ces musiciens donne naissance à El Gusto, un orchestre de 42 musiciens réunis sur scène en 2006 au théâtre national algérien, après un demi-siècle de séparation pour partager l’émotion et la joie d’une musique authentique, le Chaâbi, inventé au milieu des années 1920 au cœur de la Casbah d’Alger par le grand musicien de l’époque, El Anka.
D’autre part, "Combien tu m’aimes" (2011) aborde les retombées sociales et psychologiques du divorce sur les enfants, surtout lorsque chacun des deux parents prend une route différente alors que leur progéniture se retrouve à la croisée des chemins.
Le film (1h 38 mn) raconte l’histoire du petit Adel (8 ans), contraint de vivre sous le toit de son grand-père, après le divorce de ses parents. Adel était supposé rester avec ses grands-parents une semaine, à laquelle s’ajoute une autre semaine, puis...il rate l’école.
Khadidja, femme au foyer, essaie de partager sa vie quotidienne, dans son appartement, avec Adel, alors que Lounès, retraité, l’initie au grand monde des animaux.
De jour en jour, la question "Combien tu m’aimes" que se lancent l’enfant et sa grand-mère les aide à traverser cette période difficile et à se rapprocher l’un de l’autre.
Le film traite également de nombreuses thématiques liées au divorce comme l’infidélité conjugale, l’abandon de la famille et le conflit entre les générations, représenté par l’incompréhension de l’enfant Adel par ses grands-parents Lounis et Khadidja.
Les films qui seront également projetés lors de cette édition sont "Asmaa" de Amr Salama (Egypte) , "Hills of war" de Joe Bou Eid (Liban), "Omar m’a tué" de Rochdi Zem (Maroc) et "Sea Shadow" de Nawaf al Janhi (Emirats Arabes Unis).
APS
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