jeudi 9 février 2012

Algérie: adoption d'un projet de budget complémentaire destiné aux mesures sociales

Algérie: adoption d'un projet de budget complémentaire destiné aux mesures sociales

Le gouvernement algérien a approuvé mardi un projet de Loi de finances complémentaire (LFC) pour 2012 prévoyant des dépenses de fonctionnement supplémentaires de près de 3,2 milliards d'euros destinées à financer notamment des mesures salariales, a annoncé un communiqué officiel.
Ce projet de budget complémentaire vise à prendre en charge les mesures prises après l'adoption de la loi de finances pour 2012, notamment la prise en charge des besoins de la population, selon un communiqué du Conseil des ministres.
La LFC introduit un amendement unique, dans son volet législatif, sur la prise en charge, par le budget de l'Etat, des revalorisation exceptionnelles des pensions et allocations de retraites décidées par le Conseil des ministres, le 18 décembre 2011.
Le gouvernement avait alors donné son feu vert au relèvement à 15.000 dinars (150 euros) de toutes les pensions et allocations de retraite inférieures à ce montant dès le 1er janvier.
Le projet de loi de finances complémentaire prévoit une dotation supplémentaire de près de 3,2 milliards d'euros au budget de fonctionnement, destiné à couvrir les hausses des dépenses induites par l'augmentation du salaire national minimum garanti, la révision du régime indemnitaire des fonctionnaires, la prise en charge, par le budget de l'Etat, de la revalorisation exceptionnelle des pensions et allocations de retraites.
Le Fonds monétaire international a appelé l'Algérie, dans un rapport publié le 31 janvier, à modérer ses dépenses publiques dont la progression pourrait selon lui amener de l'inflation et fragiliser les comptes publics.
"L'expansion substantielle des dépenses publiques, si elle n'est pas modérée, pourrait entraîner de fortes pressions inflationnistes et une appréciation du taux de change réel", a souligné le Fonds dans son rapport annuel sur l'économie algérienne.
Le FMI table sur un déficit budgétaire de 6% du produit intérieur brut en 2012, après 4% en 2011, creusé par un bond de 50% des dépenses courantes pour financer une hausse des salaires des fonctionnaires et "la mise en oeuvre de diverses mesures pour soutenir l'emploi et les PME et abaisser les prix de l'alimentation". Les dépenses d'investissement doivent quant à elles baisser. abh

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire