vendredi 10 février 2012

La main-d’œuvre algérienne dans l’industrie automobile (1945-1962), ou Les oubliiés de l'histoire

Lorsque l’on s’intéresse à l’histoire des Algériens en France, le contraste est net entre mémoires et histoire, entre images référetielles et productions historiques. Dans le registre mémoriel en effet, s’il est une figure marquante, référentielle en la matière, c’est celle de l’OS (ouvrier spécialisé) algérien de l’industrie automobile. Dans un film comme Mémoires d’immigrés : l’héritage maghrébin de Yamina Benguigui(2), dans un livre comme Le silence du fleuve qu’Anne Tristan a consacré à la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris(3), dans des articles de presse tel celui que Benjamin Stora signait dans Le Monde en février 1997 sous le titre “Algériens : des bras pour la France”(4), photographies et images montrent des Algériens ouvriers de l’automobile, OS des fonderies, des presses et des chaînes de montage.
Entre 1945 et 1974, durant ces “Trente Glorieuses”(5) qui marquent aussi ce qu’Abdelmalek Sayad appelle le “deuxième âge de l’immigration
http://iscra.org/fichier.php?id=147

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