mardi 15 juillet 2014

14-Juillet : ce qu'il faut retenir de l'intervention de Hollande



Pacte de responsabilité, impôts, apprentissage... Le chef de l'Etat défend son bilan et propose des pistes pour les années à venir.

L'intervention télévisée de François Hollande, lundi 14 juillet (Capture d'écran France Télévisions)Lors de la traditionnelle interview télévisée du 14 juillet, le président de la République a insisté sur la "confiance" que la France doit retrouver d'elle-même. Pour y parvenir, François Hollande a présenté des pistes pour la suite du quinquennat.

  • Le pacte de responsabilité
"L'emploi et la croissance doivent mobiliser toutes les énergies" : François Hollande estime que la reprise est "trop fragile", "trop hésitante". Pour accélérer et amplifier le mouvement, il mise sur le pacte de responsabilité avec ces 40 milliards de réductions de charges pour les entreprises sur les trois prochaines années.
Il défend le pacte de responsabilité comme l'outil principal de l'action du gouvernement contre le chômage. Parallèlement au pacte, l'Etat doit réaliser 50 milliards d'euros d'économies sur trois ans.
  • La baisse d'impôts pour les ménages
Le chef de l'Etat a confirmé une baisse d'impôt pour les ménages en 2015. Il rappelle qu'une baisse est effective dès cette année puisque "une partie de ceux qui payaient l'impôt sur les revenus n'en paieront plus". Un effort supplémentaire sera fait en 2015 pour les catégories moyennes. En revanche, François Hollande est resté très prudent sur l'ampleur de cette baisse, se limitant à évoquer "plusieurs centaines de milliers de Français qui paieront moins d'impôts".

      . L'apprentissage
Le président de la République a renouvelé son objectif de lever le plus rapidement possible les obstacles sur l'apprentissage et promet 500.000 nouveaux apprentis d'ici 2017.
  • Le Proche-Orient
Tout en reconnaissant le "droit à la sécurité d'Israël, François Hollande réclame un cessez-le-feu immédiat et appelle le pays à "la retenue". Il évoque une situation explosive. Il s'est dit favorable à la coexistence de deux Etats israélien et palestiniens.  Après les affrontements en marge des manifestation pour Gaza, dimanche à Paris, le président de la République a affiché une grande fermeté, affirmant que "le conflit ne peut pas être importé".
Le Nouvel Observateur

 
 

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