vendredi 27 décembre 2013

LA QUESTION A ÉTÉ DÉBATTUE AU CLUB ERNEST & YOUNG : Comment protéger l'information de votre entreprise

Le PCA va permettre à l'entreprise d'être conforme aux régulations et réglementation en vigueur

Le cabinet Ernest & Young reprend son cycle de rencontres dédiées aux entreprises.
Poursuivant sa mission de création de «Clubs d'E &Y» à l'adresse des entreprises et ce, depuis 2010, le bureau algérien Ernest & Young, cabinet de conseil aux entreprises de renommée internationale, a repris mardi dernier son cycle de rencontres dédiées aux entreprises.
L'objectif de celle de mardi dernier à Alger, est d'organiser un Club des directeurs des systèmes d'information (DSI) sur le thème «La continuité d'activité: un enjeu stratégique et opérationnel pour votre entreprise».
Cette réunion relative au Plan de continuité d'activité (PCA) a intéressé les responsables des systèmes d'information, la direction générale, la direction opérationnelle, les responsables du risque opérationnel, et celui de la sécurité des systèmes d'information d'entreprises privées et publiques présents.
«La continuité d'activité, enjeu stratégique et opérationnel pour l'entreprise» a été le point focal de cette rencontre lors de laquelle les animateurs ont tenté de répondre à plusieurs interrogations. Celles-ci concernent, entre autres, la protection du capital informationnel de l'entreprise, les risques encourus ou encore quel avantage compétitif pourrait-on tirer d'un Plan de continuité d'activité (PCA)?
Certaines problématiques locales étaient au menu des questions et débattues en fin de présentation. Elles étaient liées au lieu d'installation du site de secours, la façon de maintenir sa condition opérationnelle, les ressources humaines et leurs implications par rapport aux fournisseurs et tierces parties, peut-on lire dans le communiqué de presse remis par E&Y. Le PCA va permettre à l'entreprise d'être conforme aux régulations et réglementation en vigueur alors que sont nombreux les sites productifs ou administratifs où l'on oublie souvent, hélas, de charger un simple extincteur ou d'éteindre un climatiseur. Aujourd'hui, les entreprises mettent en place des PCA et plans de reprise sur incident pour maintenir leurs activités économiques, commerciales et le service à leur clientèle, en cas de sinistres (inondation, séisme, accident nucléaire...) et crises graves pouvant affecter leurs infrastructures, l'absence ou la perte d'une partie de leurs ressources humaines (pandémies...) ou des fournisseurs. C'est ce qu'on appelle dans le jargon «risque», les «cygnes noirs» comme le 11 septembre à New York, la catastrophe nucléaire de Fukushina (Japon) ou Katrina inondant la Nouvelle Orléans.
Il reste que les frais d'installation d'un PCA sont plutôt coûteux bien qu'il s'agisse là d'un investissement préventif qui pourrait sauvegarder l'entreprise d'une faillite qui coûterait encore plus cher.
Pour la mise en place d'un PCA, l'aspect ressources humaines est important et constitue un facteur de succès. Il faut par exemple assurer les «doublures» aux fonctions importantes et critiques de l'entreprise. Le PCA va au-delà d'un simple plan de secours informatique car il intègre, selon les intervenants, toutes les fonctions de l'entreprise.
Il est à savoir qu'aujourd'hui les entreprises mettent en place des plans de continuité d'activité et aussi des plans de reprise sur incident pour maintenir leurs activités économiques, commerciales, le service à leur clientèle et ce, en cas de sinistres et crises graves pouvant affecter leurs infrastructures.
Les nombreux clients à ce système déjà solliciteurs sont surtout le secteur financier à travers les banques.
La rencontre de mardi dernier qui était enrichie par un débat était notamment animée par Sami Zaoui, associé conseil Alger, Sofiane Chafaï, manager conseil Alger et le Tunisien Mohamed Wassl Belhadj, senior manager conseil Tunis. Les clubs initiés à l'instar de celui d'hier sont un véritable «espace d'échanges, de connaissances et d'expériences», affirment les organisateurs.

L'expression

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