Clôture des 2es journées cinématographiques d’Alger
«Demain, Alger ?» rafle le prix du meilleur court métrage
Wafia Sifouane
Abritées par la Cinémathèque d’Alger du 7 au 11 juillet derniers, les 2es Journées cinématographiques d’Alger se sont clôturées lundi dernier en rendant public le palmarès de ses concours, à savoir le concours du meilleur scénario. Avec un jury composé de Rachid Benallal, de la réalisatrice espagnole Paula Palacios, de la critique syrienne Lama Tayara, du critique égyptien Mustapha Kilani et du producteur radio et critique, Djamel Hazourli, le prix du meilleur scénario est revenu à l’auteur algérien Anis Djaâd pour «L’hublot». Quant à la mention spéciale du jury, elle a été attribuée au scénario «Sauve-toi» de Thierry Ben Amar, tandis que le second prix a été décerné à Abderrahmane El Mustapha pour «Le rocher du faucon». Par ailleurs, le jury a tenu à souligner la qualité médiocre des scénarios dans le genre film documentaire présentés par les participants pour le concours d’«A nous les écrans». Un constat qui les a conduits à annuler le grand prix et à décerner néanmoins une mention spéciale pour Salima Ait Mesbah. Le jury a également opté pour la création d’un atelier d’écriture de scénarios pour le genre documentaire, et cela en vue de rehausser le niveau et d’orienter les auteurs en herbe vers une écriture plus cohérente et professionnelle. «La majorité des scénarios que nous avons examinés ne pouvait pas aboutir à des documentaires de bonne qualité», a affirmé l’un des membres du jury. M. Salim Aggar, organisateur des JCA, a, pour sa part, tenu à préciser que seulement sept scénarios de documentaires ont été reçus pour le concours tandis que pour la catégorie court métrage, ils en ont reçus une cinquantaine. Concernant le concours international du film documentaire, une mention spéciale du jury a été attribuée à «Zanzibar musical club» de Philipe Gansnier et Patrice Nezan, tandis que le 1er prix a été remis à titre ex aequo aux documentaires «Gaza in live» du Palestinien Ashraf Mashraoui et à «Algérie, images d’un combat» de Jérôme Laffont. Pour la compétition nationale du court métrage, la mention spéciale du jury a été décernée à «La corde» d’Omar Zammoum, tandis que le grand prix est revenu sans surprise au court métrage «Demain, Alger?» d’Amine Sidi Boumediène produit par Thala Prod dans le cadre de l’événement «Demain, Alger». Rappelons que cette jeune maison de production a fait récemment découvrir aux Algériens quatre courts métrages réalisés par des jeunes talents, repérés lors d’un concours d’écriture de scénarios, cependant ces quatre œuvres attendent toujours un visa d’exploitation…! En outre, et durant la tenue des JCA, les organisateurs ont pensé à faire participer le public en lui distribuant des cartons pour élire le meilleur film. Le prix du public est revenu d’ailleurs également sans surprise à «Quelques jours de répit» d’Amor Hakkar présenté lors de la soirée inaugurale. «J’ai pensé d’abord à un applaudimètre, mais j’ai vite abandonné l’idée et j’ai décidé de la troquer contre celle des cartons qu’on distribue comme dans les grands festivals», a déclaré avec humour M. Salim Aggar. Après une 1re édition en 2009 les JCA qui sont à leur seconde édition, comptent bien s’imposer comme l’événement cinématographique de la capitale, avec un programme éclectique et une volonté de fer qui anime l’association organisatrice. Reste à envisager d’élargir la programmation et à pérenniser cette manifestation qui meuble le désert cinématographique d’Alger.
Abritées par la Cinémathèque d’Alger du 7 au 11 juillet derniers, les 2es Journées cinématographiques d’Alger se sont clôturées lundi dernier en rendant public le palmarès de ses concours, à savoir le concours du meilleur scénario. Avec un jury composé de Rachid Benallal, de la réalisatrice espagnole Paula Palacios, de la critique syrienne Lama Tayara, du critique égyptien Mustapha Kilani et du producteur radio et critique, Djamel Hazourli, le prix du meilleur scénario est revenu à l’auteur algérien Anis Djaâd pour «L’hublot». Quant à la mention spéciale du jury, elle a été attribuée au scénario «Sauve-toi» de Thierry Ben Amar, tandis que le second prix a été décerné à Abderrahmane El Mustapha pour «Le rocher du faucon». Par ailleurs, le jury a tenu à souligner la qualité médiocre des scénarios dans le genre film documentaire présentés par les participants pour le concours d’«A nous les écrans». Un constat qui les a conduits à annuler le grand prix et à décerner néanmoins une mention spéciale pour Salima Ait Mesbah. Le jury a également opté pour la création d’un atelier d’écriture de scénarios pour le genre documentaire, et cela en vue de rehausser le niveau et d’orienter les auteurs en herbe vers une écriture plus cohérente et professionnelle. «La majorité des scénarios que nous avons examinés ne pouvait pas aboutir à des documentaires de bonne qualité», a affirmé l’un des membres du jury. M. Salim Aggar, organisateur des JCA, a, pour sa part, tenu à préciser que seulement sept scénarios de documentaires ont été reçus pour le concours tandis que pour la catégorie court métrage, ils en ont reçus une cinquantaine. Concernant le concours international du film documentaire, une mention spéciale du jury a été attribuée à «Zanzibar musical club» de Philipe Gansnier et Patrice Nezan, tandis que le 1er prix a été remis à titre ex aequo aux documentaires «Gaza in live» du Palestinien Ashraf Mashraoui et à «Algérie, images d’un combat» de Jérôme Laffont. Pour la compétition nationale du court métrage, la mention spéciale du jury a été décernée à «La corde» d’Omar Zammoum, tandis que le grand prix est revenu sans surprise au court métrage «Demain, Alger?» d’Amine Sidi Boumediène produit par Thala Prod dans le cadre de l’événement «Demain, Alger». Rappelons que cette jeune maison de production a fait récemment découvrir aux Algériens quatre courts métrages réalisés par des jeunes talents, repérés lors d’un concours d’écriture de scénarios, cependant ces quatre œuvres attendent toujours un visa d’exploitation…! En outre, et durant la tenue des JCA, les organisateurs ont pensé à faire participer le public en lui distribuant des cartons pour élire le meilleur film. Le prix du public est revenu d’ailleurs également sans surprise à «Quelques jours de répit» d’Amor Hakkar présenté lors de la soirée inaugurale. «J’ai pensé d’abord à un applaudimètre, mais j’ai vite abandonné l’idée et j’ai décidé de la troquer contre celle des cartons qu’on distribue comme dans les grands festivals», a déclaré avec humour M. Salim Aggar. Après une 1re édition en 2009 les JCA qui sont à leur seconde édition, comptent bien s’imposer comme l’événement cinématographique de la capitale, avec un programme éclectique et une volonté de fer qui anime l’association organisatrice. Reste à envisager d’élargir la programmation et à pérenniser cette manifestation qui meuble le désert cinématographique d’Alger.
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