Tatouage
Les adeptes du tatouage trouvent leur compte à Palm Beach. Catalogues entre les mains, les tatoueurs armés de leurs outils de travail sont sur place. Ils sont envahis par une foule de jeunes gens qui veulent être à l’effigie de leurs idoles télé. Une fille de 17 ans exhibe son pied pour montrer un « centaure », signe astrologique sagittaire. Sur la plage, des jeunes montrent leurs dos, exhibent leurs torses sur lesquels des lettres chinoises ont été tatouées avec talent. Chakib, 27 ans, est commerçant de vocation. Il passe ses trois mois d’été au bord de la mer. Le pinceau à la main, cet artiste est très sollicité. Très inspiré, il révèle qu’en fin de journée, sa recette est à son comble. Avec des tarifs entre 200 et 1000 DA, et une forte demande, l’argent coule à flots. Quant au profil des clients, Samir affirme que les femmes, tous âges confondus, sont les reines. Elles arborent leur peau dorée par de jolis petits tatous au bas du dos, à la cheville, sur le bras, sur les mains ou sur le nombril. Suivra ensuite la gent masculin pour qui, le tatouage donne un style particulier à leurs muscles.
La journée s’achève, les baigneurs reprennent le chemin du retour. Là, d’autres désagréments surgissent. Emballer ses affaires, lutter contre le sable qui colle entre les orteils. Suivront ensuite les inconvénients du transport. Ceux qui sont véhiculés s’éterniseront dans d’interminables embouteillages. Quant aux autres, ils attendent qu’un bus apparaisse comme un mirage pour essayer d’y prendre place.
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