dimanche 31 juillet 2011


     

Célébration de l’année internationale de la jeunesse : 

Quelle stratégie pour l’avenir ?

La jeunesse, une tranche d’âge et le meilleur potentiel d’un pays, 
est supposée contenir la richesse et l’avenir d’une nation,
 sauf que les statistiques qui sont importantes 
quand elles décrivent les pourcentages des scolarisés, des diplômés, 
nous alarment quand elles évoquent les taux de chômage, des postes d’emploi à créer, 
des logements à construire...


La jeunesse, une tranche d’âge et le meilleur potentiel d’un pays, est supposée contenir la richesse et l’avenir d’une nation, sauf que les statistiques qui sont importantes quand elles décrivent les pourcentages des scolarisés, des diplômés, nous alarment quand elles évoquent les taux de chômage, des postes d’emploi à créer, des logements à construire...
Car, bien entendu, les jeunes qui montrent l’exemple en contribuant à la construction de leur pays, ne sont pas seulement les bénéficiaires passifs du changement, ils en sont également les acteurs. Résolus, enthousiastes et imaginatifs, ils contribuent au développement en s’attaquant aux problèmes les plus épineux de la société quand ils sont sollicités.
Partant de ces principes, la problématique de la jeunesse, un programme onusien inscrit sur une année internationale, renseigne sur la question qui se pose à l’échelle mondiale concernant la prise en charge de la juste reconnaissance des droits de cette catégorie de jeunes qui forme dans les pays émergents plus de 70% des populations.
Comme revendications, les jeunes dont les Nations unies les qualifient comme étant des personnes âgées entre 15 et 24 ans, représentant environ 18% de la population mondiale et dont 87% vivent dans des pays en voie de développement qui aspirent au plein emploi productif, un travail décent pour tous.
Alors que le programme onusien dont les travaux s’ouvrent aujourd’hui et se poursuivent demain consacrant, août 2010-août 2011, année de la jeunesse, un événement qui s’achèvera le 11 août prochain. Sur le thème «du dialogue et de la compréhension mutuelle», le monde qui, indirectement, célèbre les jeunes, un capital de plus d’un milliard de sa population, mesure les défis auxquels il est confronté et réfléchit à une stratégie pour intégrer ce formidable potentiel en trouvant les solutions nécessaires.
En Algérie, les statistiques du CNES indiquent que plus de 21% des moins de trente ans sont les plus touchés par le chômage, quand le chômage parmi les universitaires peut avoir un impact dangereux faute d’une politique nationale à même de répondre aux besoins divers de la société dans une conjoncture où les vents des changements se multiplient et aggravent les choses.
Soucieuse de l’importance de cette problématique, l’Algérie, qui vient d’organiser des assises nationales de la société civile, où la grande partie de la jeunesse encadre le mouvement associatif,  prend part avec la participation du représentant du Président de la République, M. Abdelkader  Messahel, à  la rencontre des Nations unies. Elle contribuera aux deux ateliers qui sont organisés à cette occasion en vue de mettre en exergue la situation et les propositions nécessaires en vue de relever les défis du développement des projets et des initiatives pour les jeunes, de les intégrer dans le marché de l’emploi et les insérer dans le processus du développement durable.
Une année mondiale dédiée à la jeunesse et un millénaire offert au développement, deux dates et les mêmes objectifs, se précisent à la faveur de cet anniversaire. Comment réduire la pauvreté et la faim, des facteurs qui contribuent à la promotion de l’égalité des chances et des droits et œuvrent davantage à la reconnaissance des droits des jeunes au sein de leur société pour atteindre le statut d’une jeunesse enrichissant le pays et responsable par ses actions, étant en changement permanent et en devenir d’un futur prospère.
Le monde se mobilise en se projetant au mois de juillet 2012 et se lance des défis à relever en optant pour des stratégies favorisant le plein emploi, le travail décent et productif pour réduire la pauvreté, un des autres objectifs de la déclaration du millénaire.
En proclamant l’année internationale de la Jeunesse, 2010-2011, l’Assemblée générale des Nations unies et la plaçant sous la symbolique du dialogue et de la compréhension mutuelle, a montré combien la communauté internationale tenait à intégrer les questions de la jeunesse aux activités de développement menées aux niveaux mondial, régional et national. La thématique, qui évoque l’intérêt que portent les grands de ce monde aux générations futures, vise à promouvoir les idéaux de la paix, du respect des droits de l’homme et de la solidarité entre générations, cultures, religions et civilisations.
Considérant que le monde vit de multiples crises et secousses, les Nations unies mettent en conjugaison les efforts et rassemblent les énergies sur les plans financiers, humains pour assurer les chances au processus de développement durable et général en investissant sur la jeunesse et en agissant en partenariat avec les jeunes, les premiers concernés.
Houria Akram

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