jeudi 14 juillet 2011

CLÔTURE DES DEUXIÈMES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGER
Révélation de jeunes talents
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Amine IDJER
Des prix. Des lauréats. Des espoirs. Les JCA 2011 ont permis la révélation
de talents au parcours prometteur. Une relève pour une production cinématographique algérienne.
Tomber de rideau, lundi à 19h30, à la Cinémathèque d’Alger, des deuxièmes Journées cinématographiques d’Alger. Une manifestation organisée du 7 au 11 juillet 2011 par l’association des réalisateurs indépendants “À nous les écrans”, en partenariat avec le Centre algérien de la cinématographie et avec le soutien du ministère de la Culture. En cette soirée de clôture, l’assistance a eu à découvrir les noms des lauréats qui étaient en compétition pour les différents prix en lice. Après les recommandations des jurys, annoncés par le critique et réalisateur marocain Abdelillah El Jawhari, à savoir l’organisation d’ateliers de formation pour les différentes JCA, place à l’annonce du palmarès de cette édition. La première catégorie à être dévoilée est celle du meilleur scénario
court métrage. Sur la cinquantaine de textes reçus, le choix n’a pas été facile. “Ces scénarios méritent des applaudissements” pour les encourager, a déclaré Abdelillah El Jawhari. Ils ont été trois à être récompensés pour le travail d’écriture et l’originalité : Sauve-toi,
de Thierry Ben Amar (mention spéciale du jury), Le Rocher du Faucon, de Abderrahmane Benmostefa (deuxième prix), et Hublot, d’Anis Djaâd (Grand prix).
Quant au prix du meilleur scénario documentaire, le président du jury de cette section, Malik Aït-Aoudia, documentariste, a annoncé qu’aucun prix n’a été attribué. Car sur les sept manuscrits reçus, hormis celui de Salima Aït-Mesbah (mention spéciale du jury), le reste n’était pas de bonne facture. “Même tournés, ils ne seraient pas de bonne qualité”, a déclaré M. Aït-Aoudia.
Et d’ajouter qu’il a été décidé de consacrer le fonds constituant les prix à l’organisation dans les jours à venir d’un atelier d’écriture de scénario documentaire avec la collaboration de professionnels. Cette initiative permettra aux participants de maîtriser les techniques d’écriture de ce genre. Le 1er prix du meilleur documentaire a été attribué, en ex aequo, à Algérie, images d’un combat, du Français Jérôme Laffont, et Gaza Live, d’Ashraf Mashharawi.
Deux films abordant des sujets sensibles : la guerre d’Algérie, vue par un Français jeune, et la vie dans une région, Gaza, encerclée, quasiment coupée du monde. La mention spéciale est revenue à Zanzibar Musical Club, de Philippe Gasnier et Patrice Nezan (France). Concernant le court métrage, la mention spéciale est revenue à La Corde, de Omar Zamoum (mention spéciale) qui “s’intéresse à la tolérance”, alors que le Grand prix est revenu, à l’unanimité, comme annoncé par Paula Palacios, (réalisatrice espagnole et présidente du jury de cette catégorie) à Alger, demain ? d’Amine Sidi-Boumédine, pour la qualité du travail à tous les niveaux. Enfin, le Prix du public a été décerné au film Quelques jours de répit, d’Amor Hakkar, qui a été projeté lors de l’ouverture des JCA.
Un film qui aborde également la tolérance et le respect des libertés individuelles. 32 productions cinématographiques entre courts métrages, films longs et documentaires, représentant 17 pays (Algérie, France, Syrie, Mongolie, Palestine, Égypte, Maroc, Tunisie, Qatar, Émirats arabes unis, Suisse, Belgique, Canada, Turquie, Grèce, Burkina Faso, Liban). Une programmation touffue.   

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